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Société

Sécurité routière • Surcharges

Application stricte des dispositions en vigueur

samedi 15 mars 2008 | Nivo T. A.

Depuis quelques semaines, le ministère des Travaux Publics en partenariat avec les forces de l’ordre chargées de la sécurité routière sur les grands axes nationaux a mené une campagne de sensibilisation en vue d’éviter définitivement les surcharges qu’il s’agisse de transports des marchandises ou des voyageurs.

Et pour cause. Les surcharges entraînent non seulement la dégradation précoce des infrastructures routières mais sont également à l’origine d’accidents mortels, corporels ou matériels. En effet, depuis le début de ce mois de mars, les éléments de la gendarmerie qui s’occupent spécialement de la sécurité routière ont suivi de près le respect des dispositions légales pénalisant les surcharges ainsi que d’autres infractions violant la code de la route.

Pour les transports en commun, le chargement sur le toit des véhicules ne pourrait pas dépasser 0,80 m de hauteur. Des pénalisations dont le retrait de permis et l’immobilisation du véhicule sans parler d’amendes pécuniaires allant d’Ar 1.000 à 2.500 par cheval ou en fonction de l’importance de l’infraction sont prévues à l’encontre du contrevenant. L’année dernière, le total des amendes versées à la caisse de l’Etat atteignait plus d’Ar 36 millions, rien que sur les axes où la ZP exerçait ses compétences.

Pour les transports de marchandises, les conducteurs devraient respecter les mesures prévues dans le cahier des charges.

Notons qu’actuellement, 40 motards de la gendarmerie issus du Projet Sécurité Routière (PSR) assurent le contrôle des véhicules et l’application stricte des dispositions y afférentes sur les routes nationales de 6 h à 18 h. Au-delà de ces horaires, ce sont les éléments des brigades territoriales qui prennent la relève.
Selon le Colonel Urbain Walter, chef du PSR, les éléments de la circulation routière ne cessent de sensibiliser les usagers de la route sur le respect du code de la route afin de prévenir autant que possible les accidents de la circulation.

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- Témoignage d’un chauffeur de taxi-brousse

Les éléments des forces de l’ordre s’occupant de police de la route sont décidés plus que jamais à appliquer les dispositions du code de la route. Vu l’importance des amendes, les chauffeurs des taxi-brousse, eux aussi, s’efforcent de suivre à la lettre les mesures régissant la profession. Un chauffeur de taxi-brousse reliant Antananarivo à Maevatanàna, Mamy Rakotomamonjy a bien voulu répondre à nos questions. Interview.

Madagascar Tribune : Combien de fois êtes-vous contrôlé par les éléments de la gendarmerie ?

- M.R : « Le contrôle commence déjà à partir d’Andranomena. La proximité de cette localité explique à bien des égards l’intervalle trop successive des vérifications des papiers. Puis à Ampanotokana-Mahitsy, Anjononoka et Andranovelona. Bref, des communes situées dans la région Analamanga. Après ces derniers, il y en aura encore à Kiangara avant d’arriver à Maevatanàna ».

Avez-vous déjà été sanctionné à cause des surcharges ?

- « Juste une fois, il y a un an, mais je m’efforce de respecter les cahiers de charge. Payer 18.200 Ariary, plus la mise en fourrière durant trois jours, c’est déjà beaucoup. On ne m’attrapera plus car les amendes que j’ai payées dépassent largement mes recettes provenant des bagages ficelés au toit de la voiture. Les poids des bagages sont excedentaires les mardi et mercredi à cause du jour de marché à Maevatanàna où l’influence des voyageurs est plus appropriée que les autres jours de la semaine. Pour éviter de problèmes de contrôle, je préfère laisser tout bonnement les bagages en surplus ».

Les motards de la ZP sont-ils très stricts dans l’application des lois ?

- À propos de surcharges, ça dépend de l’humeur des verbalisateurs. Il y a ceux qui donnent tout d’un coup un avertissement ou une contravention suivie de la mise en fourrière tandis que d’autres se contentent d’une simple sensibilisation. Quoi qu’il en soit, il vaut mieux prendre toutes les précautions nécessaires.

Propos recueillis par Nivo T.A.

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