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samedi 27 avril 2024
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Editorial

Aller au-delà du folklore du 8 mars …

vendredi 8 mars |  2514 visites  | Ikala Paingotra

L’affaire Dawilly, du nom du pédophile accusé de viol et de tentative d’assassinat sur une fillette de six ans à Imerintsiatosika, a éclaté quelques jours avant le 8 mars, consacré Journée internationale des femmes [1] depuis 1975. Pour qu’à quelque chose malheur soit bon, saisissons l’occasion d’une réflexion sur les violences basées sur le genre (VBG) dans le contexte malgache.

Question : pour un Dawilly attrapé, combien passent entre les mailles du filet judiciaire pour diverses raisons ? De nombreuses victimes ne portent pas plainte, les coupables s’enfuient et ne sont pas retrouvés, ou encore parce des éléments corrompus du système judiciaire permettent le silence et l’impunité. Il est important de rappeler que l’affaire Dawilly n’est pas la première affaire de viol à défrayer la chronique. On se souvient également que le dirigeant d’une des sectes ayant actuellement le vent en poupe avait écopé d’une peine de prison pour avoir violé une jeune fille de son propre mouvement lors d’un week-end. Il y a même eu des cas qui laissent perplexe, comme celui de cette plainte déposée contre un député en 2011, et par la suite retirée pour des raisons inconnues. En 2011, un Français nommé Patrick Nicaud avait fait le buzz pour actes de pédophilie dans la ville de Toamasina, sans qu’aucune sanction connue n’ait été prise par la Justice malgré une campagne de presse avec photos à l’appui. En fait, Dawilly a été attrapé, juste parce que c’est le genre d’individus dont la classe sociale ne permet pas d’avoir des réseaux de protection. S’il avait été fortuné, membre d’une prestigieuse association, ou sympathisant du parti au pouvoir, son histoire aurait sans doute été autre.

Si les viols sont les cas les plus extrêmes des VBG, il y a aussi le phénomène du harcèlement. En 2021, Transparency International – Initiative Madagascar avait publié un rapport sur la forte prévalence de la corruption sexuelle en milieu scolaire et universitaire dans trois régions de Madagascar, avec du chantage de la part d’enseignants pour une note, un passage de classe ou l’autorisation de soutenance. Dans certains secteurs, c’est encore plus grave. Par exemple, en médecine, beaucoup d’étudiantes ont eu à affronter des professeurs qui soumettent la validation d’un stage en milieu hospitalier à des faveurs sexuelles, sous peine de devoir redoubler indéfiniment. Il y a plus d’une décennie, Alice Razafinakanga, alors Ministre du Travail, avait révélé publiquement qu’elle avait dû au début de sa carrière renoncer à un stage à l’extérieur car le Directeur qui devait prendre la décision exigeait en contrepartie des faveurs sexuelles.

Toutefois, derrière les quelques histoires rappelées ci-dessus, combien de milliers d’histoires se passent sans que personne n’en sache jamais rien ? Combien de viols ? Combien d’incestes ? Combien de cas de harcèlement pour un recrutement, une promotion ou la sauvegarde d’un emploi ? Combien de détenteurs de postes à responsabilité dans les ministères, les entreprises ou les écoles se permettent d’imposer un baiser, des tripotages, voire plus ?

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, les mentalités masculines propices au viol ne se retrouvent pas uniquement chez les personnes pauvres ou non instruites. Les quelques cas rappelés ci-dessus illustrent que la question du harcèlement sexuel ou du viol est avant tout une question de pouvoir : le pouvoir d’imposer sa volonté d’assouvir ses besoins par la force, par la menace ou par le chantage. Une histoire de pouvoir sans contrepouvoir ni instance crédible de recours pour la quasi-majorité des victimes.

La honte et la peur doivent changer de camp

S’attaquer aux violences basées sur le genre nécessite donc une réflexion multidimensionnelle qui doit se pencher de manière égale et vigoureuse à fois sur la prévention et sur la répression. Par exemple, une des questions nécessitant réponse est la suivante : pourquoi peu de femmes n’osent-elles pas porter plainte, alors que souvent elles se confient à leur entourage proche ? C’est en essayant de connaitre et comprendre les raisons qu’on pourra apporter peu à peu des solutions. Il y a également la nécessité de connaître tout ce qui existe en matière d’initiatives, de projets ou de rapports afin d’en tirer les leçons, évaluer la pertinence et assurer la coordination de toutes ces actions isolées.

Cette question de l’analyse est donc primordiale pour la mise en place de l’aspect prévention – éducation. Comprendre les contraintes sur les plaintes, mais également comprendre le raisonnement, si raisonnement il y a, qui autorise les auteurs à penser qu’un acte inacceptable est acceptable. Cela permettra de préciser les contours des améliorations nécessaires à apporter au système éducatif et répressif, afin de pouvoir influer sur une progression des normes sociales, des curricula éducatifs et du système judiciaire.

L’éducation commence dans la famille, au sein de laquelle on doit apprendre aux garçons à se comporter dignement, et aux filles à savoir se défendre, se protéger et à dénoncer immédiatement tout abus. L’éducation nécessite la conception d’un vaste Plan national de lutte contre les VBG qui doit impliquer familles, système scolaire, médias, société civile, système judiciaire ou milieux religieux. Le Plan national suggéré plus haut devra inclure une forte campagne de communication pour que la honte change de camp. De même, une analyse du système répressif actuellement en place doit être faite pour rendre l’application de la Loi plus systématique et donner confiance aux victimes, afin que la peur change de camp.

Il y a quelques années, une gagnante d’un concours de Miss avait eu le courage de révéler qu’elle avait été victime de viol dans son passé. La réaction de la plupart des hommes sur les réseaux sociaux a été non seulement agressive ou méprisante, mais surtout idiote : au lieu de recevoir leur soutien, la jeune fille a été sévèrement critiquée pour avoir osé révéler cela publiquement.

Le cas Dawilly montre que le projet « Prévention et riposte aux violences basées sur le genre » lancé il y a quatre ans exactement avec l’appui de la Norvège n’est pas assez efficace. Il faut donc penser à mettre en place un véritable Plan national qui s’attaque au fléau des VBG, et apporte les réponses aux défaillances sociétales et judiciaires qui favorisent l’impunité, le silence et les raisonnements de certains hommes qui ne comprennent pas en quoi un acte de harcèlement ou une agression sexuelle serait « aussi grave que ça ».

Mialy Rajoelina devrait utiliser son statut d’Ambassadrice de la lutte contre les VBG à Madagascar pour s’atteler à laisser une véritable empreinte dans ce domaine. Le traumatisme actuel laissé par l’affaire Dawilly est pour elle une opportunité en or pour assumer un leadership qui lui permettra de rassembler les forces vives et les partenaires techniques et financiers autour d’un projet commun. Pour faire avancer les choses, il faudra en effet bien plus que des actions sporadiques, des buzz de réseaux sociaux, des campagnes de reboisement, des carnavals et des impressions de t-shirts qui font du 8 mars plus un jour de fête qu’un moment de réflexion et de mobilisation pour impulser de véritables changements.

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Notes

[1Nom officiel de la journée selon les Nations unies

35 commentaires

Vos commentaires

  • 8 mars à 09:44 | MALIBUC (#9345)

    Quand la pauvreté et l’inactivité ronge la population il faut s’attendre à des débordements.
    des vols, des assassinats, des viols, des règlements de comptes et même des vindictes populaires.
    « La pauvreté affecte le statut économique et social d’un individu, ce qui peut conduire à un comportement criminel. »
    Mettez tous ces gens au travail et cela fera baisser le taux de criminalité.
    Cédric au boulot !

    • 8 mars à 11:16 | Zora (#10982) répond à MALIBUC

      👏👏👏👏👏👏👏

    • 8 mars à 13:01 | bekily (#9403) répond à MALIBUC

      👍👍👍👍👍👍👍👍👍

    • 8 mars à 13:28 | lé kopé (#10607) répond à MALIBUC

      La pauvreté et la misère sont des facteurs favorisants les déchéances psychiques. Le viol, qui est l’expression des plus bas instincts, en fait partie. Les Décideurs devraient se relever les manches pour nous sortir de cette détresse , qui mine la presque totalité de la population , en offrant des possibilités pour que la plupart de la population puisse trouver du travail. On parle de viol , et de plus en plus...d’enfants , ce qui est insupportable , surtout que ce Pays se prétend être d’obédience Chrétienne , avec un nombre d’Eglises et de temples exorbitant. Mais qu’en est il du viol de La Constitution. Des sanctions sont prévues dans le Code Pénal à cet effet , mais sont elles appliquées ? Et surtout quand il s’agit de violations ...répétées de La Loi Fondamentale ? Cela ne mériterait il pas une Castration ? Je vous laisse libre cours à vos appréciations . Alea Jacta est .

    • 11 mars à 04:08 | umberto (#10893) répond à MALIBUC

      ...par contre on s’amuse et on se laisse amadouer par « panem et circenses » comme on disait dans la Rome antique !!
      Célébration tardive de la bonne année en Mars !! avec bruit nocturnes, feu d’artifice, chant en dépit des gens qui habitent à côté, des malades hospitalisés à côté, et des travailleurs qui doivent aller au boulot !

    • 12 mars à 13:48 | Ibalitakely (#9342) répond à MALIBUC

      Mais quand ce sont les parents eux-même qui envoient leurs filles mineures faire le « tourisme sexuel », ceci sans le consentement de ces dernières, qui vat-on castrer dans ce cas ??

    • 12 mars à 14:12 | bekily (#9403) répond à MALIBUC

      Ibalitakely
      C"est le cas à Nosy Be et à Diego.
      .dès que les filles sont puberes.

    • 12 mars à 14:50 | Ombiasy (#11604) répond à MALIBUC

      Retour à la Nature ?

  • 8 mars à 11:06 | Jipo (#4988)

    Bonjour
    Essayer de comprendre comme cela se fait en Europe et particulièrement en France pour arriver à la synthèse que ses coutumes, ses moeurs, sa cognition et au final sa capacité à prendre en considération l’ ignominie de son acte ou pas est la même démarche que nos bobos, dont la principale préoccupation est la santé mentale du coupable laissant la victime sur sa faim quand elle n’ est pas stigmatisée ...
    Il a violé oui mais ! : dans son Pays une femme pas voilée, que dis-je voilée, bâchée est une invitation à se faire sauter, pour ne pas dire une Tepu, donc voilà DEJA trouvé une circonstance atténuante, whats else ?
    Et ainsi de suite !
    Comprendre pourquoi les femmes ne posent pas plainte ???
    Espèce de crétin c ’est parqu’ elle aiment ça !
    Whats else ???
    D’ un coté on invite les filles à mettre en valeur leurs atouts, se dandiner pour vanter la camelote et ensuite on se demande pourquoi certains y répondent ???
    Mieux on le condamne !
    Il y a là plus qu’ un problème et comme disent certains : éducatif avant tout !
    Tant que des poules affolées du bocal se trémousseront comme de la volaille, ne vous étonnez pas que cela existe des coqs dont le cerveau n’ a jamais évolué au dessus de la ceinture !
    Et puis au final les lieux de prédilection du dj servent à quoi : enfiler des perles ou juste des préliminaires au passage à l’ acte ?
    Apres les boites de nuits, à quand les boites de jours ?
    Quant aux viols : condamnation exemplaires immédiates . / !

    • 8 mars à 11:08 | Jipo (#4988) répond à Jipo

      EXITE et non existe ...

    • 8 mars à 12:00 | Ragnarok (#3696) répond à Jipo

      C’est abominable ton dégueulis verbal, digne d’un autre âge, de mentalités révolues. L’important n’étant jamais la provocation mais l’acte, crétin.

    • 8 mars à 12:10 | Jipo (#4988) répond à Jipo

      « Dégeuli verbal » ? certaines vérités sont pénibles à entendre et pourtant , Les « ACTES » vous les avez sous les yeux et vous en faites quoi : des réprimandes ?
      « C ’est pas bien Mr le violeur, » faut pas être esclave de son zizi , kon vous y reprenne plus n’ est-ce pas ?
      Circulez ya rien à voir ...

  • 8 mars à 11:33 | Turping (#1235)

    Honneur à toutes les femmes ,une journée internationale des droits des femmes .
    - Les femmes sont dorénavant considérées comme des objets sans droit et c’est la raison pour laquelle les combats féministes à mener dans le monde restent une lutte importante .
    - Les femmes ne sont pas des objets dédiés à être soumises aux maltraitances et de rester scotchées à faire les ménages sous la violence de leurs conjoints mais doivent participer à la vie active et d’émanciper sous la bannière de la parité homme /femme .
    - Comme ce qui a été dit ,redit à plusieurs reprises que c’est l’éducation est la base de tout avancement en combattant le masochisme et la dévalorisation des femmes .
    - L’acte de viol ,d’inceste ,malheureusement un phénomène qui se passe dans les pays ;(pauvres ,en voie de développement et développés )n’est pas un acte isolé mais un combat que tout le monde doit mener au quotidien .Donc ,il faut casser la loi des silences que les femmes subissent au quotidien .
    Amen

    • 8 mars à 11:36 | Turping (#1235) répond à Turping

      Je ne vise pas à attaquer systématiquement et maladivement des personnages .
      Il y a du travail à faire , Radomelina doit réagir car les actes de viols ne font que progresser !

    • 8 mars à 12:27 | bekily (#9403) répond à Turping

      Bonjour

      Turping

      Cette évolution détestable est un.phénomène lié à la déliquescence socio-politique.( la grande pauvreté crée beaucoup de desaxes mentaux)

      SUPPRIMEZ LA CORRUPTION,
      Le pays se développera normalement

      SUPPRIMEZ DONC LES FOZAS, l’état ne sera plus volé et spolié ...et pourra assurer sa fonction naturelle :
      celle de subvenir aux besoins du peuple .

      Year

      La vision noire que l’opposition ferait la même chose m’effraie particulièrement...quoique je comprenne les déboires vécus.
      Vision de déprime ?
      Ou connaissance particulièrement fondée de personnages de l’opposition ?

      N"est ce pas avec cet état d’esprit qu’un boulevard fut donné à tout prédateur ???
      N’est ce pas avec.l’esprit défaitiste de tout opposant que Cedric le vazaha s’est fait élire gaiement ???

      Si l’on veut lutter contre un système , il faut foncer d’abord , le temps de l’explication vient après.

      Toutes les révolutions se sont faites sans a priori quant à ceux qui partagent l’objectif commun ( sans distinction )

      NOUS VIVONS UN TOURNANT GRAVE ET CRUEL DE NOTRE HISTOIRE
      Il y a peu de place aux États d’âme

    • 8 mars à 15:49 | Turping (#1235) répond à Turping

      Bekily bonjour
      En supprimant la corruption d’accord , mais il il faut agir sur le terrain .Nos doléances quotidiennes par écrit à l’encontre de Radomelina ne font que le réconforter au contraire pour rester sempiternellement au pouvoir .L’erreur de Ravalomanana c’était de boycotter les élections pièges à c.ons au lieu d’agir sur le terrain malgré le soutien de la communauté internationale à maintenir les scrutins .D’ailleurs ,toutes les actions menées par l’équipe actuelle et ce depuis 2009 passent aux cribles ,mais par conséquent sans effet comme l’épée de Damoclès dans l’eau .Les actions même en cachette donne tangiblement des effets ,ce qui nous manque cruellement pour donner des résultats en tant qu’opposant.

    • 8 mars à 15:50 | Turping (#1235) répond à Turping

      Les actions en cachette ,............donnent

    • 8 mars à 16:32 | bekily (#9403) répond à Turping

      Bonjour Turping
      Entièrement d’accord avec vous
      Je regrette que l’opposition ait offert un boulevard à RAJOELINA au lieu de faire bloc , ne serait ce qu’avoir au moins fait une strategie de 2* tour avec Siteny...

      Mais beaucoup de Tanariviens avaient des « suspicions » d’agent sous marin foza concernant Siteny..
      Son alliance actuelle avec Ravalomanana semble le démentir....
      Peut être une alliance d’opportunite ?

      Mais QUI NE TENTE RIEN N’A RIEN !!!

      Bref l’occasion fut ratée pour la présidentielle ,
      néanmoins sans que personne n’en fasse mea culpa !!!!

      Oui, pleurnicher tous les jours ne sert à rien sans action tangente.
      Au lieu de faire des valses hésitation sans cesse ...être capable de PRENDRE LE TAUREAU PAR LES CORNES.

      Sans opposition intelligente et efficiente...nous courrons vers le syndrome haïtien , car la corruption n"a pas de limite !

    • 8 mars à 19:39 | Turping (#1235) répond à Turping

      Re Bekily
      Oui ,logiquement malgré les élections pièges à c.ons ,les candidats de l’opposition devaient affronter la situation pour faire blocus à Radomelina ,et de faire une alliance au 2 ème tour pour le report des voix . Le vrai piège c’était l’obstination des candidats de l’opposition à préparer une élection présidentielle dans le but de mener des programmes communs et de se soutenir si le 2ème tour aurait eu lieu face à un adversaire commun .

    • 8 mars à 19:46 | Turping (#1235) répond à Turping

      Pleurnicher tous les toujours ne servirait à rien en dénonçant le système corrompu et les dysfonctionnement étatiques . L’opposition devrait tisser un lien fort pour mener un changement alternatif si c’est dans le but d’améliorer le quotidien des malagasy mais non pas pour une histoire de prestige personnel (ady seza ) .L’adage gasy dit : Ny mitabe tsy lanin’ny mamba ,izay mitambatra vato fa kosa izay misaraka fasika ( l’union fait la force ) .
      Résumé : ; il faut forger une force de l’opposition forte sans être réprimée en parlant de la démocratie .La solidarité et cohésion sociale obligent.

    • 8 mars à 19:48 | Turping (#1235) répond à Turping

      Les dysfonctionnements ...........

    • 8 mars à 19:50 | Turping (#1235) répond à Turping

      Les dysfonctionnements ,..........

    • 8 mars à 19:55 | bekily (#9403) répond à Turping

      Notre opposition.s’était égaré en « tactiques inoperantes »,
      Elle était dénuée de VRAIS STRATÉGES....
      A t elle compris la leçon ???

      A quoi s’amuse encore la clique Roland Ratsiraka ???
      toujours à rêver de seza peut être ???

      Dans une alliance : il faut être capable de mettre don EGO de côté, sinon il est impossible de négocier.

      Or la politique c"est surtout L’ART DE NEGOCIER.

      ..Voir la reussite brillante d’Angela Merkel
      .

    • 8 mars à 19:57 | bekily (#9403) répond à Turping

      Opposition.. s’était égarée

    • 8 mars à 20:41 | Turping (#1235) répond à Turping

      ReBekiy
      Soa lavo hahay hamindra . Le succès c’est d’aller d’ échec en échec sans perdre son enthousiasme en se corrigeant les erreurs commises ,si le but de faire la politique c’est dans l’amélioration du quotidien des gasy ....Beaucoup de personnes souffrent dans la précarité.
      Oui ,Ravalo et Siteny n’ont pas pu saisir l’occasion .Pourtant Ravalo en 2017 était au 2ème tour. Mauvais calcul politicien de leur part en boycottant l’élection jusqu’au dernier jour de l’élection présidentielle ,nous démontrant leur score respectif qui n’était pas à la hauteur de leur espérance.

    • 8 mars à 23:06 | bekily (#9403) répond à Turping

      Hi hi Turping
      Un certain Nelson Mandela disait :
      " je ne perds jamais
      soit je gagne , soit j’apprends" .....

    • 12 mars à 14:57 | Ombiasy (#11604) répond à Turping

      les femmes en France prétendent à vivre comme des hommes. leur premier enfant c’est à 30 ou 40 ans parfois
      250 000 avortements par an et 500 000 migrants qui arrivent

  • 8 mars à 11:55 | Stomato (#3476)

    Il est étonnant que les #7070 ne se prononcent pas sur ce sujet !
    Je fais allusion à une comparaison entre la France et Madagougou...

    Les #7070 savent ou pas qu’en France les femmes peuvent avoir un compte en banque à leur nom et signer des chèques SANS l’autorisation de leur mari depuis 1965 ?
    Il en a fallu du temps aux machistes au pouvoir pour réaliser qu’il était temps de cesser avec cette injustice.

    Madagougou est indépendant (sic !) depuis 1960 et le machisme continue à sévir depuis ce temps, et il n’y a aucun prémices de commencement de ce qui pourrait ressembler à un recul du machisme à Madagougou...

    Il est vrai qu’un vazaha n’a aucun droit de faire des remarques sur ce qui se passe à Madagougou, malgré le fait qu’une portion non négligeable de mes impôts va engraisser le compte de personnes que je ne qualifierai pas aujourd’hui !

  • 8 mars à 13:12 | lé kopé (#10607)

    Il est vrai , qu’au Palais , les femmes sont en nombre exponentiel , et elles y détiennent les leviers du Pouvoir . Ce n’est pas étonnant que Romy Voos croupisse en prison , et ait été lâchée et lynchée par son mentor à la première alerte. Il en est de même pour le « grande Dame » qui a sévi pendant longtemps aux côtés du Leader Bien Aimé , puis a mis en faillite Air Mad et Madagascar Airlines. Il en reste encore une majorité dans les Hauts emplois de l’Etat , mais le résultat est la quatrième place du Pays parmi les plus pauvres du Monde. La dernière faille se trouve encore au Gouvernement , après avoir été porte parole de cette Institution , coupant la parole au Calife lui même en pleine émission TV de grande écoute , et s’introduisant dans les bureaux de la Maison Blanche , un endroit où seuls les chefs d’Etat Africains qui avaient une élection en cours d’année , étaient admis . Bref , cette Dame qui a défrayé la chronique au point de vue du scandale familial , et munie de différents diplômes dont un PHD à Paris en 2021(durant l’occupation de son poste) , d’un MBI , des diplômes de Droit ,et qui arrive à confondre le mot Filiation avec « Affiliation » . Bref , ce régime qui a mis en valeur la gente féminine ,et le défilé de mode dont leur mentor , le Député virevoltant, le Général Bomba , et le Conseiller Spécial de fort Dauphin sont les adeptes, n’a pas pu transformer l’essai. Peut être que les vieux routiers, comme Serge Zahimahova , Gérard Andriamilerovason , ou Vonison Andrianjato et bien d’autres plus compétents , rompus aux arcanes de l’Administration, devraient reprendre du service ? En tout cas , leurs reprises en main du Pays seraient salutaires pour le redressement de notre chère Patrie , et sa refondation, au lieu de la présence de ces Amazones , qui ne font que parader avec des vêtements « griffés », et les derniers cris en matière de parfumerie . A bon entendeur Salut !

    • 8 mars à 21:12 | Shalom (#2831) répond à lé kopé

      Tsy ny mpanohitra velively no ahitam-baha-olana, jereo ny mikorisa toa ron-gisa fa misononika mora mora mandray fototra feno.
      AMD

    • 8 mars à 22:19 | bekily (#9403) répond à lé kopé

      👏👏👏👏

    • 9 mars à 12:44 | lé kopé (#10607) répond à lé kopé

      Ikala Paingotra ,
      Comme vous l’aviez déclaré plus haut dans votre Editorial, ce fléau ne concerne pas que les classes sociales défavorisées , mais aussi dans le milieu scolaire et Universitaire .Une grande ponte de la Faculté de Médecine , aujourd’hui DCD , et dont je tairai le nom , a été l’un des plus grands prédateurs sexuels devant l’éternel durant toute sa carrière , et toutes les femmes qui voulaient s’engager dans la Profession , devaient passer à la casserole , excusez moi du terme. Le témoignage de La Ministre qui devait avoir une formation à l’Etranger , devrait être la pierre angulaire pour éradiquer cette Pratique de droit de cuissage , digne du Moyen âge et de l’obscurantisme. De mon temps , les CSR (pas tous), du temps du flibustier s’en donnaient à cœur de joie , et s’ils n’arrivaient pas à leurs fins avec les jeunes futures boursières , ils s’en prenaient à leurs ...Mamans . Véridique .

  • 9 mars à 01:24 | Albatros (#234)

    Bizarre !.
    Pas d’intervention de la part des « petites mains » du (#7070) sur le sujet !.🤔

    Merci à Ikala Paingotra pour cet article (j’aurais pu écrire cet éditorial !).

    @+🕊

  • 9 mars à 04:25 | umberto (#10893)

    Est strumental et hypocrite se souvenir des problèmes seulement à l’occasion de fêtes instituées mondialement surtout pour vendre de gadgets ( fête de pères, de mères, des femmes, de l’ eau, etc.) en oubliant le reste de l’année les mêmes priorités que à l’occasion on prétend être primordiales !

    • 9 mars à 11:38 | bekily (#9403) répond à umberto

      C’est la logique de la PROPAGANDE POPULISTE.

      Rien n’est pensé,
      pourvu que le tam tam des mensonges ou de manipulations hurle très fort.

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