- Razafiarisoa
Georgette, fleuriste.
L’horticulture constitue une activité traditionnelle génératrice de revenus pour la population d’Ankadinandriana. A cet effet, près de 75% des habitants se lancent dans cette opération socio-économique et approvisionnent le marché des fleurs d’Anosy (Antananarivo) et ses environs immédiats. Il y a cinq ans, les paysans groupés au sein d’une association des horticulteurs ont bénéficié de l’appui d’une organisation française. Ce partenariat leur a permis d’améliorer leur niveau de vie tout en procédant à l’extension de leurs activités. Mais arrivé à son terme, le projet était en veilleuse durant les cinq dernières années. De retour à son poste de premier magistrat de la commune, Hajo Andrianainarivelo a tenu à rassurer que « la commune va faire le nécessaire pour remédier à cette situation ».
Faire plus
« Il faut se mobiliser désormais pour chercher et trouver des moyens appropriés pouvant aider les paysans à valoriser leur gagne-pain par le biais de l’horticulture », devait souligner le maire, en marge de la foire d’Ankadinandriana, du 26 au 29 juin derniers. Deux animateurs villageois par fokontany, encadrés par les techniciens de la DRDR d’Analamanga, vont sensibiliser les paysans sur les techniques améliorées relatives à leurs activités. Pour revenir à la foire d’Ankadinandriana, les organisateurs n’ont pas caché leur satisfaction et s’engagent à faire plus à l’avenir. Le dernier jour de la foire a été animé, hier, par le groupe Ndondolah sy Tahiry dont la prestation a été très appréciée par les spectateurs venus nombreux pour la circonstance.
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Une recette d’Ar 10.000 par semaine
Rien que pour la vente de fleurs en provenance d’Ankadinandriana, Razafiarisoa Georgette, 50 ans et fleuriste de son état, nous a déclaré au cours d’un bref entretien qu’elle réalise généralement quelque Ar 10.000 par semaine. Ce n’est qu’une activité complémentaire pour cette dame qui ne se contente pas de cette recette mais se lance également dans la culture de légumes et de riz. Et ce pour améliorer ses revenus dans le but d’en faire une certaine épargne en provision de la maigre saison, surtout en hiver où la culture des fleurs connaît une certaine morosité.
