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24 mai 2023 à 17:36 | Isandra (#7070)

"Antananarivo, 24 Mai, 17h20 – Le gouvernement précise sa position sur la présidentielle. Le Premier ministre Christian Ntsay réaffirme l’intention de l’Exécutif de tenir la course à la magistrature suprême avec la loi électorale en vigueur malgré l’appel de l’opposition et celui des membres de la société civile à la retoucher. « Le gouvernement ne projette pas de rectifier la loi électorale quelques mois avant la présentielle », affirme-t-il en marge de la présentation du rapport d’activités de son équipe à l’Assemblée nationale à Tsimbazaza ce mercredi matin.
⭕Le chef du gouvernement soutient que de telles modifications engendrent de nombreuses conséquences. « C’est délicat (…) On serait obligé de retoucher plusieurs éléments (…) Ce n’est pas bon de le faire à quelques mois des élections », argumente-t-il.
⭕Christian Ntsay répond également sur la position du gouvernement de ne pas prendre le décret de convocation des électeurs en ce moment. Il rappelle le délai d’au 90 jours, au plus tard, avant la date du scrutin, exigé par la loi, pour prendre un tel décret pour souligner que l’Exécutif reste dans les temps par rapport à la proposition de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) de tenir le premier tour de la présidentielle le 9 Novembre.
⭕Le chef du gouvernement assure ainsi la volonté de l’Exécutif d’aller aux urnes même si certains points restent à préciser. Il n’annonce pas le budget final alloué à l’organisation de la consultation populaire. Il souligne une réflexion menée par rapport au budget prévisionnel soumis par la Ceni pour préparer le scrutin. « Nous partons d’une réalité. Nous avons organisé des élections en 2018, en 2019 et en 2020. Nous ne partons pas de rien. Le gouvernement discute avec la Ceni pour confectionner le budget afin de tenir la présidentielle », avance-t-il.
⭕Christian Ntsay indique en même temps l’existence de l’évaluation réalisée par l’Organisation des nations unies récemment. « Elle fait part de son intention d’aider la CENI dans la préparation et dans l’organisation des élections », informe-t-il.
⭕Dans un communiqué du 23 mai, une cinquantaine de membres des Organisations de la société civile se posent des questions sur la tenue d’un scrutin pouvant conduire à une alternance douce. Tout comme l’opposition, ils réclament la retouche de la loi électorale et des informations précises sur le budget alloué à l’organisation du scrutin. Ils s’adressent à la CENI pour la publication des détails du budget proposé par cette dernière pour la tenue de la présidentielle, tout comme le minimum requis « pour une élection crédible ».
⭕« Dans la loi de finances il y a actuellement 40 milliards d’ariary qui sont prévus. Même si le budget est revu à la baisse, mettons même de moitié, il restera toujours du déficit à combler », ajoute la diplomate. Elle note toutefois la disposition de l’Union européenne à participer à un panier commun, en cas de constitution de celui-ci, tout en prévenant que cette participation sera « marginale » par rapport à 2018. « Nous sommes prêts à contribuer, dans la mesure du possible, si la communauté internationale a les moyens un peu logistiques et aussi politiques, de le faire dans le cadre d’un panier »

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