Bjr Patrick,

“Dans ce beau pays où il y a tout à faire, il n’est pas difficile de fixer un programme de développement.”

Tout à fait.
Dans plusieurs domaines c’est même une clean slate carrément de rêve pour qui a des idées.
Car on part de zéro et tout est à faire de A à Z selon ce qu’on décide. Les mécanismes productifs sont connus, les méthodes de redistribution / ré-investissement également, des ressources il y en a de toutes sortes dont la valorisation ne demande initialement que des investissements relativement basiques pour qui joue l’optimisation sérieuse à l’échelle du pays… etc etc…

Tout cela peut être mis en branle avec kabary minimums, brefs, utiles et opérationnels sans chercher à refaire le monde avec telle ou telle sophistication de nouveau “système”, qui serait a priori plus en accord avec nos conceptions.
Ce qui n’interdit évidemment en rien que la réflexion au niveau philosophique ne soit évidemment tenue pour devenir productive à terme (pourquoi pas ?). Mais il y a déjà beaucoup à faire en deçà du stade des palabres politiciennes et idéologiques.

Comme il a été dit plus haut, les compétences opérationnelles existent, le savoir académique également les idées ne manquent pas entre les praticiens de terrain et le champ de vision plus élargi des cadres.
Tout cela peut être activé relativement rapidement si ce n’est le verrouillage de tout ce qui est “meaningful” par les intérêts particuliers pour lesquels le recours au “wet job” est une pratique standard dès lors que ces intérêts se voient gênés (ou simplement exposés) par des potentielles réussites à intérêt collectif prometteuses et globales…

Menaces, intimidations voire plus si affinités sont les Standard Operating Procedures dans ce pays où le système judiciaire est ce qu’il est. No surprise there…
Confronter cela a un prix… il faut un certain type d’être humain pour relever ce type de défi… Il faut entendre les confidences de ceux qui sont prisonniers de ce système de l’ombre… Sordide…