Facebook Twitter Google+ Les dernières actualités
mercredi 24 avril 2024
Antananarivo | 18h12
 

Répondre à un commentaire

3 août 2022 à 18:53 | Besorongola (#10635)

APRÈS L’ESSENCE, LES FRAIS DE TRANSPORT, LES LÉGUMES SONT DEVENUS DES DENRÉES DE LUXE.

Selon Midi Madagasikara , on est en pleine période de récolte alors que les prix des légumes ne sont plus à la portée de toutes les bourses.

Suite à une enquête menée par l’ADID (Agence de Développement Inclusif et Durable), les prix de certains légumes ont connu une hausse de plus de 100% comparés aux prix affichés lors de la campagne de production précédente, soit l’année dernière. À titre d’illustration, les tomates s’acquièrent entre 2 000 Ar et 3 000 Ar le kilo au lieu de 1 000 Ar à 1 200 Ar auparavant. Parlant de pomme de terre, le kilo se vend entre 1 800 Ar et 3 000 Ar, selon sa qualité alors qu’on pouvait s’en procurer avant entre 800 Ar et 1 000 Ar. Pour les carottes, le kilo s’achète actuellement entre 2 000 Ar et 3 000 Ar contre 700 Ar et 800 Ar l’année dernière. S’agissant du haricot vert, cela devient un produit de luxe pour les consommateurs malgaches. En effet, le prix du kilo de ce légume s’affiche actuellement aux alentours de 5 000 Ar sur le marché de la Capitale. Cependant, ce produit était vendu entre 1 000 Ar et 1 800 Ar, auparavant, soit une hausse de prix entre 150 % et 500%. Dans la foulée, le contrôle du ministère en charge du Commerce face aux spéculations fait défaut.

Parcelles de terrain vendues. Force est de reconnaître que la majorité des ménages dans la Capitale n’achètent plus des légumes au kilo mais plutôt par tas qui se vend en moyenne à 400 Ar. Mais c’est largement insuffisant pour nourrir leurs familles. Toujours d’après les résultats des enquêtes de l’ADID, la chute de la production de légumes et les effets néfastes du changement climatique sont à l’origine de cette hausse des prix de ces produits alimentaires. En effet, « des paysans producteurs n’enregistrent plus aucune rentabilité dans la plantation de légumes. De nombreux fournisseurs de ces légumes surtout ceux résidant aux alentours de la Capitale ont ainsi vendu leurs parcelles de terrain pour pouvoir survivre. La sécheresse et les inondations successives depuis ces derniers temps ont impacté leur production », a-t-on évoqué. Pour pallier tout cela, le HFKF ou Mouvement de rassemblement des Chrétiens en faveur de la Nation, a mobilisé tout récemment les acteurs oeuvrant pour le développement de l’agriculture durable dans le cadre d’une réunion qui a eu lieu au centre de formation et de responsabilisation dénommé « Samy Mifaly » mis en place au By-pass.

Publicité




Newsletter

[ Flux RSS ]

Suivez-nous

Madagascar-Tribune sur FACEBOOK  Madagascar-Tribune sur TWITTER  Madagascar-Tribune sur GOOGLE +  Madagascar-Tribune RSS