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13 mai 2022 à 14:36 | Besorongola (#10635)

LA SOIF DE POUVOIR.

Une pré campagne avant la lettre a commencé un an et demi avant le grand rendez-vous de l’élection présidentielle de 2023. Ces derniers jours, tous les partis, comme les nouvellement créés, manifestent leur existence en vue des élections. Tous promettent un avenir meilleur. Mais sont-ils conscients que les maladies d’injustice sociale et économique auxquelles les Malagasy font face actuellement, sont dues et attisées par la concurrence malsaine entre chaque politicien (lequel n’a dès fois ni conviction, ni vision, mais est juste assoiffé de pouvoir et d’honneur) ? Sont-ils conscients que ces maladies sont attisées par le mauvais fonctionnement du modèle économique et de la pratique politique actuelle ? Les remèdes à ces maladies impliquent des actions de chacun pour renforcer notre sentiment de confiance mutuelle et de destin partagé. On devrait passer de l’individualisme à l’intérêt général, du vol en solitaire au partage des risques, de la financiarisation à une économie plus équitable, du dénominateur commun au bien commun.

Un tel changement nécessite d’énormes ressources d’endurance, d’engagement, de patience et d’audace. Les minorités rapaces dominantes de Madagascar, des minorités formées par une alliance de politiciens véreux, opportunistes et des opérateurs sans scrupules, des INVARIANTS du pouvoir, ont manifesté ces choses. Ils ont joué et entretenu un jeu long (depuis la période de notre colonisation) pour imposer leurs pratiques anti-sociales que la majorité continue de subir jusqu’à maintenant. Un rétablissement et une acceptation généralisée d’un récit meilleur et plus sain ne se feront pas du jour au lendemain. La majorité des Malagasy demande plus d’égalité économique, plus de droits politiques et plus de justice sociale ; et ceux qui les promeuvent sont généralement traités de rêveurs et de fous par ces invariants du pouvoir. Le changement pour une autre vie meilleure avec dignité n’est pas gratuit. Il faut savoir prendre des coups et avoir la persévérance de continuer.

Si les « Politiciens Malagasy » changent de pratique politique et apprennent à la majorité à jouer un long jeu, l’avenir meilleur peut être notre monde. Et ce bourdonnement horrible et plaintif en arrière-plan de la vie de la majorité des Malagasy, entretenu par la pratique politique individualiste et par le système avec une gouvernance perverse, pourrait être changée en une symphonie sur laquelle la majorité pourrait réellement danser.

La bonne gouvernance pour l’intérêt général et le bien commun est la seule solution. Les défis actuels en matière de paix et de sécurité traduisent des problèmes de gouvernance, telle la gestion des élections. Même les problèmes liés à la violence, à la gestion de la diversité, au développement, ont trait à la gouvernance. La bonne gouvernance devrait faciliter tout, sinon il y aura des blocages. C’est la clé ! Une gouvernance judicieuse permettra à Madagascar d’être « la Reine du siècle ».

Zaza R. / LGI

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