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23 novembre 2021 à 12:17 | purgatoire (#11152)

Infrastructures routières : un vœu pieux

Publié le 22 novembre 2021

Le bilan des nouvelles réalisations en matière d’infrastructures routières demeure très médiocre à plus de mi-mandat d’Andry Rajoelina. Le manque de financement en est la cause principale. En effet, la plupart des nouvelles infrastructures inaugurées par le régime actuel étaient déjà entamées et rendues possibles par des anciens financements. En outre, les grandes infrastructures promises durant les campagnes présidentielles de 2018 ne sont pas encore visibles jusqu’à ce jour. A l’allure actuelle, leurs réalisations jusqu’en 2023 sont de plus en plus incertaines. C’est le cas en particulier de la construction d’une autoroute reliant la capitale Antananarivo à Toamasina en passant par Ambatondrazaka, ou de celle d’un fly over au niveau d’Anosizato qui devra se prolonger jusqu’à relier la capitale à la nouvelle ville Tanamasoandro et la zone sud-ouest. Mais aussi et surtout la construction de la route nationale 13 (RN13) reliant Ikalamainty sur la RN7 jusqu’à la sortie de Betroka. Les débuts des travaux sont encore attendus alors qu’Andry Rajoelina avait promis qu’il ne fera plus de la politique si la réhabilitation de cette route n’est pas achevée.
En tout cas, c’est surtout sur la réalisation de ces infrastructures que les électeurs vont juger le régime actuel le jour des élections. Un régime incapable de tenir ses promesses risque fortement d’être handicapé. Les récentes propagandes et les tournées entamées par Andry Rajoelina et son équipe à travers toute l’île deux ans avant les élections montrent bien qu’il va se présenter aux présidentielles de 2023.
En ce qui concerne les infrastructures déjà existantes, faute de financement, l’Etat n’est même plus capable de financer leurs entretiens. Cela fait un peu moins d’une année que les entreprises en charge des travaux d’entretien n’ont plus été payées par l’Etat. Les routes nationales en sont les premiers concernés. Si l’Etat ne dispose même pas du budget nécessaire pour entretenir les routes existantes, on imagine mal des budgets pour la réalisation de nouvelles constructions. L’Etat doit encore un arriéré de plus de 33 milliards d’Ariary à ces entreprises. Pire, l’Etat a cessé de payer tous les travaux d’entretien.
Ranaivo

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