« L’ignorance engendre plus fréquemment la confiance en soi que ne le fait la connaissance » disait Charles Darwin…

La connaissance n’apporte pas forcément la confiance, alors que ceux qui ne sachent pas ont et affichent sans honte un excès de confiance en eux…pour faire simple, ils refusent d’admettre qu’ils ne savent pas en surestimant leur propre niveau de compétence et ne savent pas reconnaître la compétence chez autrui…justifiant ainsi l’adage « l’ignorant affirme, le savant doute, et le sage réfléchit » comme disait autrefois Aristote…

Cette surestimation irritante d’une confiance en son ignorance chez le calife est tellement déroutante…il ignore délibérément la place de la connaissance et la vigilance en éprouvant les besoins de se remettre en cause…bien sûr, chez le calife, les conséquences du syndrome de l’hubris ne facilitent pas les choses…et seule la mise en échec qui peut constituer le seul avertisseur pour le remettre sur le droit chemin…seulement, avec sa pratique de management de crétin dans le développement de la kakistocratie comme idéologie principale soutenant sa gouvernance, l’obstination prend le dessus indubitablement…

Il nous inquiète, il nous irrite, et il fascine les foza, mais lui, il s’en moque éperdument…c’est très facile de reconnaître chez le calife cette attitude dévastatrice par ses jugement péremptoires, à une forme de persuasion qui frise l’idiotie, à sa facilité à décider et à changer d’avis sans le moindre problème…David Dunning et Justin Kruger, dans un article paru en décembre 1999 dans la revue journal of personality and social psychology, ils avaient identifiés des personnalités peu qualifiées dans leurs domaines et qui surestiment leur compétence…en fait, le calife n’a jamais passé par le cycle de l’apprentissage de sa vie, autrement, il n’a jamais eu le culot de se surestimer de cette façon rocambolesque, notamment en éprouvant sa faculté d’appréhension…à travers différentes phases et état d’esprit…

 On ne sait pas qu’on ne sait pas…(une parfaite insouciance)
 On sait qu’on ne sait pas…(ici, le doute se développe)
 On sait qu’on sait…(on devient ainsi un sachant dans son domaine)
 On ne sait pas qu’on sait…(c’est la zone d’expertise absolue)

Lui, le calife, il est passé à côté du cycle : lui, il sait tout simplement qu’il n’a pas besoin de savoir…

Et oui, un beau specimen de ce genre se trouve malheureusement devant nous actuellement en la personne du calife…quelqu’un qui se veut donner l’apparence d’être un surconfiant, c’est-à-dire un incompétent qui ne sait pas ce qu’il est…