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A FORCE D’ÊTRE REJETÉS EN FRANCE LES JUIFS FRANCAIS DEVIENNENT SIONNISTES.
ZEMMOUR LUI-MÊME EST JUIF ET SÉMITE COMME LES ARABES QU’IL DÉTESTE DONC ZEMMOUR EST AUTOMATIQUEMENT SIONNISTE. SI ZEMMOUR PASSE AU 2E TOUR UN ÉLAN DE SOLIDARITÉ SANS PRÉCÉDENT SE FORMERA POUR LE BLOQUER

Selon l’Obs Judith Cohen Solal et Jonathan Hayoun, auteurs du livre « la Main du diable », analysent la main tendue de Marine Le Pen aux juifs de France « pour obtenir soutien et respectabilité ».
Par Judith Cohen Solal et Jonathan Hayoun

Publié le 20 février 2019 à 15h36

Fallait-il associer le Rassemblement national à l’appel contre l’antisémitisme des quatorze partis politiques ? L’extrême droite est-elle un partenaire respectable dans le combat contre l’antisémitisme ? C’est ce que prétendait haut et fort Marine Le Pen en se rendant mardi 19 janvier au cimetière de Bagneux sur la tombe d’Ilan Halimi en marge du rassemblement.

Depuis de nombreuses années, le Rassemblement national clame que l’antisémitisme n’a qu’une couleur politique, celle de l’islamo-gauchisme, en surfant notamment, sur l’inquiétude des juifs devant la montée réelle de l’antisémitisme au sein de l’extrême gauche et de l’islamisme radical. Marine Le Pen semble bien plutôt désigner les autres pour mieux absoudre les siens ainsi qu’elle a déclaré mardi :

« Les principaux vecteurs de l’antisémitisme en France ne sont pas les quelques infimes groupuscules issus d’une extrême droite totalement marginale et sans relais, mais l’idéologie islamiste. »
Samedi, juste après l’après l’agression d’Alain Finkielkraut, elle avait déjà désigné l’antisémitisme d’extrême gauche : « L’agression d’Alain Finkielkraut aujourd’hui est un acte détestable et choquant, qui illustre la tentative d’infiltration du mouvement des ’gilets jaunes’ par l’extrême gauche antisémite ». C’est ce qu’elle vient de faire à nouveau dans un courrier adressé au philosophe, insinuant par là que l’islamo-gauchisme serait le seul à infiltrer les manifestations et que l’extrême droite en serait exempte.

De « Jour de colère » à Alain Soral
Cependant, les cris entendus samedi lors de cette agression boulevard Montparnasse, à l’encontre d’Alain Finkielkraut – « la France est à nous », « sale sioniste », « rentre à Tel Aviv » – résonnent bien avec ceux que hurlaient les manifestants non loin de là, place Vauban réunit à l’appel de l’extrême droite en 2014, pour « Jour de colère » et qui scandaient : « Juif dehors, la France n’est pas à toi ! ». Les insultes antisémites reçues par des étudiants juifs en février 2017 à la sortie d’un meeting du FN à Lyon furent aussi de même nature que ceux adressées samedi à l’intellectuel français : « Les juifs ont toujours dominé le monde », « rentrez chez vous en Israël ».

Quant à l’antisionisme, il serait imprudent et négligent de n’y voir qu’un mouvement issu de l’extrême gauche, comme il fut pendant un temps illusoire de croire que seule l’extrême droite était perméable au négationnisme. En France, l’histoire de l’antisionisme est aussi liée à celle de l’extrême droite. A commencer par le rôle central joué dans la promotion de l’antisionisme par l’un des fondateurs du FN : François Duprat.

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