Îl ne fait plus beaucoup de doutes que son Excellence attend de trouver une solution de sauvetage pour Air MAD avant de réouvrir officiellement le robinet touristes et activités informelles..
Car, même si cette faillite, qui en cache bien d’autres, l’oblige à mettre une croix sur les vols internationaux, il ne peut pas faire l’impasse sur une flotte nationale et surtout il ne veut surtout pas lâcher les vols intérieurs où les prix pratiqués, en tous cas, pour ceux qui casquent plein pot, sont 2 à 4 fois supérieurs à une équivalence en Europe !..
On ne tue pas une poule aux œufs d’or, même grêlée par une corruption corrosive, en conséquence, il se hâte lentement à trouver un plan B qui tarde à venir car aucun repreneur ne voudrait s’engager dans un contexte aussi pourri…
Mais à force d’hésitations prolongées et d’attitude passive, le trou financier ne fait que se creuser davantage, plus on attend, plus on va devoir raquer, mais comment ?..
On voit dès lors que lorsqu’un contexte économique exige une prise de décision rapide, le régime en est incapable parce qu’il dépend, en règle générale, de partenaires extérieurs qui, ici, ne veulent plus cautionner une gabegie nationale volante …
Cette dépendance du pays est totale et entière en incitant ce régime à réduire sa voilure bling-bling, à l’exception notable de certains pays investisseurs, opportunistes, et à vocation fossoyeuse qui seront encore prêts à financer quelques autres lubies du régime moyennant en retour un accès minier sans entrave …
Mais donner ainsi du frein de cette importance, dans l’un des seuls secteurs rapportant, à la fois,devises et travail, démontre l’ampleur du problème face à un régime, emprunté, parce qu’il est incapable d’anticiper cette faillite retentissante,faute de moyens financiers et surtout face à l’ampleur considérable des dettes occasionnées par une compagnie nationale cornaquée par une corruption d’état…
En croyant pouvoir une nouvelle fois, amadouer les institutions internationales et entuber un hypothétique partenaire aérien pour combler le vide afin de partager des créneaux de vols, son Excellence se voit, désormais, gros-jean comme devant !…
Et si, ce spirituel Patrick, qui lors d’une saillie mémorable, avait osé traiter Air France, dans le top team des dix meilleures compagnies mondiales de « compagnie de bougnoules », ce binational fanfaron aurait-il donc fait un lapsus révélateur en confondant avec Air Émergence, c’est aujourd’hui une quasi certitude !…