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https://survie.org/billets-d-afrique/2012/214-juin-2012/article/le-canal-du-mozambique-un-enjeu-strategique-pour-la-france
Pour verrouiller le dispositif, il ne reste plus qu’à conserver sous sa coupe politique un affidé comme Andry Raojelina susceptible de signer un accord bilatéral en faveur de la souveraineté de la France sur les îles Eparses, moyennant une petite part du gâteau. Dans le cas présent, l’enjeu est hautement stratégique. C’est l’économiste et blogueur malgache, Patrick Rakotomalala, qui lève le lièvre en mars dernier dans un article très documenté : en 1978, la France décrète une zone économique de 200 miles marins (370 km environ) autour de l’îlot Juan de Nova. Madagascar fait de même en 1985, en obtenant le statut de Zone économique exclusive (ZEE, s’étendant à 200 miles d’un territoire) créé en 1982 par la convention de Montego Bay, autour de son territoire maritime. Or Juan de Nova est à seulement à 150 km (81 miles marins) des côtes malgaches.
Ce qui veut dire que les deux zones se superposent. Il y a donc là un conflit de souveraineté majeur d’autant qu’il n’y a aucun accord de délimitation entre les deux pays [2].
Ironie de l’histoire, le décret français de 1978, crée la zone économique « sous réserve d’accords de délimitation avec les Etats voisins ».
A qui appartiennent donc les ressources énergétiques de la zone ? Comment serait arbitré ce conflit de souveraineté devant une juridiction internationale ? Un cas de figure qui suppose que Madagascar soit offensif sur la question. C’est tout l’intérêt pour la France d’avoir « un ami » pas trop regardant, si ce n’est de ses intérêts personnels, à la tête de l’Etat malgache. Une vieille tradition de la Françafrique et une logique prédatrice déjà à l’œuvre depuis cinquante ans. A ceci près qu’en 2012, la marionnette a besoin d’un vernis démocratique, fut-il appliqué au prix d’élections qui n’en ont que le nom. Elles sont prévues à partir de janvier 2013. Rajoelina prétextant ne pas savoir s’il se présentera.