Le monde des statistiques n’a jamais été le point fort de ce pays où l’on connaît le résultat final avant même d’avoir lancé le sondage car en fait, il n’a d’existence que pour donner au commanditaire une raison supplémentaire de faire croire qu’il a entièrement raison, seul !.....
Mais dans cette statistique sanitaire, l’enjeu final était double, il consistait, tout d’abord, à informer à minima pour ne pas inquiéter davantage une opinion publique dans le désarroi et ensuite à offrir au pouvoir une porte de sortie honorable à son CVO+ en lui donnant de faux airs de soins palliatifs qu’il n’a pas, bien sûr, mais qui lui permet un dernier baroud d’honneur illusoire face à une vaccination qui monte en puissance partout en devenant petit à petit, la vraie bouée de secours !...
En jouant sur ces deux tableaux,dans une sorte de tango pitoyable, un pas en avant et puis simultanément un en arrière, le pouvoir dévoile toute sa capacité à imposer ses visions personnelles sur des sujets de sociétés où les compétences sont priées de se soumettre même en totale contradiction avec le serment d’Hippocrate ...
Aujourd’hui, les statistiques ne sont plus qu’un vaste support propagandiste pour un pouvoir qui vient de perdre la seule bataille qu’il n’aurait jamais dûe engager : celle où il a mis en jeu sa crédibilité en matière de santé publique !...
En affichant à longueur de journée ces statistiques hors-sol, les médias se font les complices plus ou moins volontaires d’une désinformation qui inonde un pays meurtri et livré à lui-même...
Mais personne n’est dupe d’une telle supercherie à l’extérieur où l’on sait que ce pouvoir est prêt à tout pour s’offrir une impunité totale dans cette crise sanitaire qui tourne au rance ...
La légèreté avec laquelle cette pandémie avait été combattue porte aujourd’hui ses fruits toxiques en obligeant désormais son responsable unique à biaiser comme un malade pour se sortir de l’impasse CVO+...
D’ailleurs, il y est en partie parvenu sauf qu’il doit désormais en faire payer le prix lourd à une population qui elle n’a eu d’autre choix : celui de subir les dérives d’un potentat, fier de l’être et de le paraître !...