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23 novembre 2020 à 16:30 | Turping (#1235)

Les malagasy avec la mentalité y afférente sont condamnés à jouer petit si la politique de redistribution de richesse en vue de créer des richesses ne sera pas au rendez-vous .
- L’assistanat perpétuel n’est pas une finalité dans la perspective d’un développement durable en citant les actions des ONG (étrangères et malagasy ) apportant l’ antalgique de survie aux perfusés sans les dénigrer non plus dans leur action limitée .
- Il ne faut pas faire abstraction de la notion de « création de richesse » sans parler de la liberté économique et l’encouragement des jeunes à promouvoir dans l’entrepreunariat social afin de renforcer les tissus économiques comme source de développement local soutenu par les acteurs économiques . Donc ,l’état digne de son nom devrait faire des reformes afin d’y parvenir en aidant les jeunes qui représentent la majorité de la population sans avenir .

- L’un des plus grands problèmes sur le continent africain notamment à Madagascar est celui des économies informelles, où les entreprises opèrent en dehors du cadre juridique d’un pays, et représentent environ 50 à 80% du PIB. Cette économie souterraine est une réponse naturelle aux restrictions étouffantes que les gouvernements ont imposées aux entreprises et aux entrepreneurs, forçant les gens à quitter l’économie formelle. Cette situation rend difficilement aux jeunes l’impossibilité pour lancer une entreprise. Un autre facteur est le manque de droits de propriété sécurisés. Les nations garantissant la plus forte protection de la propriété privée ont un revenu par habitant cinq fois plus élevé que celles qui n’ont que des protections modérées. Sans titres fonciers formels, les individus cravachent pour obtenir des financements, créer des entreprises ou accéder au système judiciaire. Les nations africaines (y compris Madagascar )sont parmi celles où les droits de propriété sont les moins sécurisés au monde. Si les particuliers et les entreprises n’ont pas de titre officiel sur leurs terres ou d’autres biens, comment peuvent-ils être intégrés dans l’économie formelle.
Les pays africains, et non les gouvernements étrangers, doivent mettre en œuvre des réformes favorables au libre marché. Mais cela ne signifie pas qu’il n’y a rien que les pays occidentaux puissent faire pour les aider.

Accueillir le libre-échange et les flux de capitaux : L’un des obstacles les plus importants au développement agricole africain ce sont les subventions agricoles occidentales. Ainsi, quelques 10 millions de personnes en Afrique de l’Ouest qui dépendent des exportations de coton perdent jusqu’à 250 millions de dollars par an à cause des subventions occidentales. Ce n’est que la pointe de l’iceberg en matière de subventions agricoles, et ce sont des opportunités à portée de main qui profiteront aux économies les plus et les moins développées

Arrêtez les interventions destructrices : Les pays occidentaux devraient cesser de chercher à obtenir des résultats sociaux grâce à l’aide au développement. C’est un exemple de bonnes intentions entraînant des conséquences inattendues. Mais peut-être le plus grand problème est que ce genre d’interventions a encouragé un cadre politique hostile au type de liberté économique nécessaire au développement. Tout programme qui contribue à planifier le développement de haut vers le bas bas empêche les pays d’adopter la liberté économique. Ils devraient être fortement repensés.

Conclusion :Hormis de tout ce qui a été dit ,tant que la corruption reste une situation énigmatique irrésolue rien ne va dans le bon sens car les subventions pour créer des écoles ,des collèges et Lycées devraient être dans une grande partie de l’argent récolté par l’économie locale ,et aux collectes des impôts en taxant les riches malagasy et karana en bannissant les bakchichs et les transferts illicites de l’or et des fonds vers les paradis fiscaux offshores .
- Donc ,l’institutionnalisation du marché est très importante , car l’entrée des devises et la fortification de la monnaie malagasy en envisageant de créer même une banque centrale forte dans la souveraineté nationale ne fait qu’avancer la situation morose depuis des décennies en sortant de la posture pro Rakoto et contre Rabe et l’inverse sans évolution,....C’est une lutte sociétale en reformant la situation actuelle et ce depuis 4 décennies qu’il faudrait entamer en commençant par les plus basiques .

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