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15 octobre 2020 à 14:31 | Besorongola (#10635)

O LERETSY À ! VOLA BE ANIE NO OMEN’NY FIRENENA MARO HO AN’NY FARITRA ANDROY NEFA IZAO NO MITRANGA E !

Famasohana tsy misy toy izao ka tena tsy tantin’ny mpitondra Gasy sy ireo mpanohana azy.
Les Réunionais livrent en spectacle les défaillances de Rajoelina. 330000€ c’est rien par rapport à des millions donnés à Rajoelina mais il préfère construire des bétons qui sont plutôt visibles avec leur couleur orange que d’investir à outrances dans le Sud ...

Ce kere a été annoncé depuis le mois de février 2020 et la Corée du Sud avait donné 500 000 dollars pour cette région mais il n’y a aucune mesure depuis pour anticiper le drame et pourtant on ne cesse de rappeler que gouverner c’est prévoir...

Insécurité alimentaire

La famine menace le Grand Sud
lundi 10 février 2020 | Fano Rasolo
La sécheresse gagne du terrain dans le Grand Sud de Madagascar. La famine menace trois districts de ce grand Sud, Tsihombe, Bekily et Ampanihy, et la population fait appel à l’Etat. « Nous n’aurons plus rien à manger si les pluies ne viennent pas d’ici peu. Nous avons tous faim et soif », selon une mère de famille à Tsihombe.

« Nous craignons fort le « kere » dans notre district, car nos cultures sont toutes détruites à cause de l’insuffisance des pluies, comme le maïs, le manioc, la patate douce et le riz. Déjà, le « Raketa » (cactus) devient très rare. Nous sommes maintenant obligés de nous ravitailler à Ambovombe, avec un frais de transport aller et retour de 20 000 ariary », selon notre source auprès de la gendarmerie de Tsihombe, jointe par téléphone, hier.

Les 226 959 habitants vivant dans les neuf communes du district de Tsihombe sont aussi victimes de la sécheresse et de la faim. « Des vents secs et violents ont soufflé ces derniers temps, déshydratant nos cultures. Même si la pluie tombe, ce sera trop tard, la famine est à nos portes, il n’y a rien à espérer », selon toujours notre source.

Hausse du prix de l’eau potable

« Notre district manque de précipitations depuis début janvier. Si les pluies ne viennent pas, la famine aura lieu d’ici peu, car la sécheresse et la poussière apportées par des vents violents et chauds abîment les produits de nos champs comme le manioc, le maïs et surtout les arachides. Déjà, beaucoup d’enfants du district souffrent du paludisme et de la malnutrition », explique un gendarme joint à Bekily.

Le même problème se rencontre dans le district d’Ampanihy. « Nos températures varient de 35 à 38°C. Récemment, elles ont dépassé les 42°C. C’est trop chaud et toutes les cultures sont ravagées par la sécheresse. S’il faisait un peu moins chaud, la rosée du matin pourrait sauver nos cultures même si la pluie est insuffisante. Nous sommes en période de récolte de la baie de cactus, seulement, nous ne savons pas comment conserver ce fruit, qui est vital lors du « kere » », selon aussi la gendarmerie d’Ampanihy.

La population d’Ambovombe Androy souffre beaucoup de manque d’eau potable. Selon une source auprès de la gendarmerie locale, un bidon de 20 litres d’eau se vend à 500 ariary, au lieu des 200 à 300 ariary d’il y a un mois.

Pour rappel, en janvier, la République de Corée du Sud a accordé 500 000 dollars à titre de don au gouvernement malagasy pour lutter contre la malnutrition dans le Grand Sud, surtout pendant la période de soudure.
Mais où sont les résultats de ces 500.000 dollars ?

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