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14 octobre 2020 à 14:16 | lancaster (#10636)

Zafy n’était Pas une grande lumière en politique . Sans le grand stratège, il n’aurait pas dépassé les limites de la place du 13 mai à Tana. C’etait Même déjà beaucoup car avant 1991, il n’avait vraiment pas beaucoup d’envergure quand il était ministre de la santé du général Ramanantsoa en 72/74.. Il avait fallu le chercher dans son trou quand les gens du 13 devait trouver un côtier de service, diplômé, sans trop de casseroles, pour marquer dignement la présence provinciale au sein du HVR, le général à la retraite Voaibe n’etant Suffisamment côtier aux yeux de certains.
Mais Zafy avait pris son rôle au sérieux. Cependant son manque de charisme et son entourage de jeunes amateurs inexpérimentés comme Zafimahova, Raboanarijaona, Ramaroson n’ont pas réussi à faire de Zafy un président éclairé et visionnaire.
Des vieux chacals comme Andriamanjato et Ratsirahonana n’en faisaient qu’une bouchée de Zafy le moment voulu.
Faire de Zafy le père de la démocratie me semble bien exagéré. J’irai même jusqu’aire Penser que Ratsiraka avait fait preuve d’un fair-play démocratique en quittant le pouvoir sans troubles au moment de sa défaite aux élections présidentielles en 1993.
Si Zafy a été empêché par le parlement , ce n’est pas sans avoir essayé de résister en tentant en vain de changer la constitution de 1993 qu’il avait fait initier par le HVR, son groupe politique à géométrie variable. Alors, démocrate vraiment.?
Faire de Ambohijatovo la place Zafy Albert est un geste politique que je ne conteste pas, car il était tout de même président de la République. Ça fait partie de l’histoire avec un « h » . Tsiranana est bien présent à Antaninarenina. Mais pourquoi on n’honore pas les grands hommes du 20e siècle de l’Imerina à Tana ? Andriamanjato, Razanamasy, Rabesahala Gisèle, Rakotoniraina Stalinslas, Ratsimamanga, JeanLouis Ravelomanantsoa etc... L’imerina avait aussi ses grands hommes d’etat comme tous les souverains qui se sont succédés, depuis Ralambo, Andrianjaka, Andriamasonavalona, jusqu’a Ranavalona III, le Pm Rainilaiarivony, Rainiandriamampandry, le prince généralissime Ramahatra , les grands ambassadeurs de la monarchie comme Andriatsitohaina et Ramaniraka, le grand historien de la Reine Ranavalona Raombana.
L’aeroport International d’Ivato, le stade Mahamasina, plusieurs Grands Boulevards, des établissements scolaires et universitaires comme les grands lycées de la Haute ville, d’Ampefiloha ou l’universite D’Ankatso et de Vontovorona.
Tsiranana n’avait pas manqué d’honorer les grands provinciaux en baptisant les grands lycées de provinces à leurs noms. Tsiebo, Rabemananjara, Raherivelo Ramamonjy, Resampa etc... sont évoqués fièrement par les anciens étudiants de ces prestigieux lycées qui ont eu leurs heures de gloire.
Tana doit commencer par les siens, ses andriana, ses hova, ses grands et illustres femmes et hommes. Y’a pas de honte en cela.

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