Répondre à un commentaire
Publicité
Articles populaires
Démocrafika
100 %
Derniers commentaires
- kartell : Pays, classé en autocratie modérée !.. Autocratie : Système politique dans (...)
- Isandra : Molotov, Une ceinture offerte par un vrai maître, qui mieux que lui pour (...)
- Demokraty : Isandra N’est-ce pas pour ramener à leur juste valeur les arguments des (...)
- Isandra : Demokraty, C’est l’apanage des rivaux de traiter l’autre de tous les noms des (...)
- Isandra : Ragnako, « Les opposants sont réduits au silence et emprisonnés, mis sous (...)
Archives
Re Besorongola 31 juillet à 11:56
« Les flyovers font rêver les africains [MPITONDRA Afrikanina sy Malagasy angamba fa tsy ny vahoaka mitrongo vao homana ]. Cela fait apparence de pays riche avec des gens qui sont à 70% pieds nus. C’est de la folie... Il y a des kilomètres de « Routes de l’impossible » à travers l’île qui mérite de sérieuses réfections. »
Misy andalan-tsoratra vitsivitsy ireto notsoahanay avy amin’ny lahatsoratra iray mitondra ny lohateny hoe « LA FAILLITE DE L’AFRIQUE NOIRE, DE A à Z », nosoratan’i Olivier POSTEL-VINAY, tamin’ny desambra 1989, mitanisa ny « adalan’ » ny mpitondra Afrikanina sy Malagasy (ilay ataonao hoe « C’EST DE LA FOLIE »)
http://mongobeti.arts.uwa.edu.au/issues/pnpa63_66/pnpa63_07.html#haut
[Avy aminay ny sora-baventy]
« Les Etats africains fêteront en 1990 le trentième anniversaire de leur indépendance. ILS N’ONT PAS DE QUOI SE VANTER...
« Souvenons-nous : voici près de trente ans, l’agronome René Dumont publiait l’Afrique noire est mal partie… ‘’Les lourdes erreurs des colonisateurs-décolonisateurs [PAGE 76] étaient clairement identifiées : PRIORITÉ AUX INFRASTRUCTURES COÛTEUSES, industrialisation découragée, MÉCANISATION PRÉMATURÉE de l’agriculture, CULTURES VIVRIÈRES NÉGLIGÉES, sous-estimation des possibilités de l’élevage, ENCOURAGEMENT À L’ADOPTION DES MŒURS OCCIDENTALES (de l’habitat à l’alcool)… Puis les mauvaises habitudes déjà prises par les apprentis sorciers de l’indépendance : « ministres, députés et fonctionnaires, version moderne de la cour de Louis XVI », RÉMUNÉRATIONS ABERRANTES DES HEUREUX ÉLUS, NÉPOTISME, VILLAS SOMPTUAIRES, désintérêt pour la « brousse », port obligatoire de la veste et de la cravate, « CORRUPTION, obstacle essentiel au développement » ENSEIGNEMENT SCOLAIRE CONÇU EN DÉPIT DU BON SENS dans le droit fil de l’héritage colonial, « africanisation prématurée »des entreprises ...
« Trente ans après [1989] LES MAUX N’ONT GUÈRE CHANGÉ [mbola fahita ihany amin’ny 2020, ENIM-POLO taona aty aoriana],. Mais le gâchis est là, terrible, aveuglant….
« B pour Banques »
Nationales, elles sont en faillite… Les raisons de cet état de choses sont à la fois simples et complexes. Simples : les débiteurs, qu’il s’agisse des Etats, des entreprises publiques ou privées, ou des particuliers, sont insolvables ou RÉPUGNENT À HONORER LEURS ENGAGEMENTS..
« C pour Corruption »
DU CHEF D’ETAT AU PETIT FONCTIONNAIRE ce cancer ronge les structures.
Cerveaux et élites fuient. [PAGE 82]
Au GABON, toutes les fortunes viennent de l’Etat. Elles sont nées de la corruption, souligne le directeur d’une société française. Chacun roule en MERCEDES, en BMW, chacun a son palais, parfois deux. Sans parler des RÉSIDENCES EN EUROPE. » Au Cameroun, décrit un banquier, « il y a des gens qui doivent à titre personnel 5 à 10 milliards de francs CFA aux banques. Tout le monde les connaît. Ils continuent de rouler en Mercedes et d’habiter dans leur villa. » Un autre banquier raconte : « Un ministre des Finances a réclamé, POUR ACCORDER UN CONTRAT, UN MILLIARD DE FRANCS CFA CASH. Une société belge a accepté. Il a quitté son poste, mais en emportant l’argent. » « Les dirigeants africains pillent l’Afrique », conclut le directeur international d’une grande banque parisienne.
« Deux lourds problèmes STRUCTURELS font DOUTER d’une AMÉLIORATION POSSIBLE . D’abord, les Etats africains sont en réalité, des MONARCHIES. Le sommet de la pyramide du pouvoir est occupé par UN HOMME SEUL, QUI DIRIGE À DISCRÉTION. Il est entouré d’une cour, et d’un semblant de « conseil » (au sens où existait le « conseil du Roy »), qui porte en général le nom de « bureau politique ». IL DONNE L’EXEMPLE : en règle générale, lui-même PUISE LARGEMENT DANS LES CAISSES PUBLIQUES, se fait [PAGE 83] construire des palais, achète des hôtels particuliers à Paris et des résidences sur le lac Léman. « Confiant » dans l’économie de son pays, il place tout ce qu’il peut à l’étranger. Et aux différents échelons de la pyramide, la plupart s’ingénient À IMITER LEUR SOUVERAIN. A chacun ses moyens : à Libreville, les agents de police arrêtent les taxis pour rançonner les passagers…
(Hofaranana)