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28 juin 2020 à 17:04 | diego (#531)

Bonjour Shalom,

Je ne mets pas sur le même plan :

- la destruction de l’Etat, des Institutions et de la Constitution Malgache ;

- et la destruction matérielle et la perte des vies humaines.

Ce ne sont pas les mêmes choses. Et de plus, vous semblez compter les points, mécaniquement émettre de jugement personnel et en faire des conclusions, bien avant même de connaître parfaitement bien l’origines de la crise. Une façon un peu bizarre d’aborder une crise et ses conséquences....

Qu’est-ce qu’un « coup d’Etat » ?

- un coup d’Etat est un renversement du pouvoir par une personne investie d’une autorité, de façon illégale.

On ne va pas improviser, arrêtons sur l’élection présidentielle de 2001. Combien il y a-t-il eu des partis politiques qui ont présenté des candidats ? Au moins quatre !

Comment fait-on pour gagner une élection présidentielle avec plusieurs candidats au premier tour, dans un pays dont le système politique a adopté une élection présidentielle à deux tour ? Même pas besoin de faire le compte :

- on ne gagne pas une élection présidentielle à Madagascar au premier tour, c’est mathématique, si on n’a pas envie de le croire, on tomberait facilement dans le domaine de spéculation, fausse informations, on ne cherche plus à s’appuyer sur les lois.

Et pour aller jusqu’au du coup d’Etat de 2002, les alliés de Ravalomanana ont été incapables de le défendre ou n’ont pas eu le courage de le défendre en 2008.

Maintenant un détail qui a son importance, que vois ne savez peut-être pas encore. Une fois que Ravalomanana a été investi, c’était calamiteux juridiquement, cela a été fait en deux temps, le caractère illégal du pouvoir n’a jamais été pu être dissimulé, je suis de ceux qui ont voulu légitimer le pouvoir pouvoir mettre fin rapidement à la crise Constitutionnelle malgache.

Ravalomanana a été tout simplement incapable de réconcilier les partis politiques malgaches.

Comment peut-on penser en commettant un coup d’Etat, qu’on ne serait pas victime d’un coup d’Etat si on était incapable de légiférer et déclarant qu’un coup d’Etat était illégale ?

Et comment fait-on pour légitimer les élus si à la base, les processus, les financements, les calendriers électoraux sont organisées, financées, et pensées par la CI et les pays étrangers :

- ce sont les conséquences, aujourd’hui, à moyen et à long terme, des improvisations des responsables politiques malgaches et leur incapacité de protéger les lois dans leur pays.

L’enjeux politique pour Madagascar aujourd’hui n’est plus du tout d’assumer l’indépendance, mais de retrouver sa souveraineté.

Les responsables politiques et les politiciens doivent constamment s’abriter derrière le « droit Malgache », point !

La question n’est jamais et ne sera jamais ce qu’on pense d’un X événement politique mais ce que le « droit » préconise dans un tel événement si jamais il touchait le pays :

- l’Armée et le pouvoir Judiciaire en jouent un rôle important.

Le pays d’abord, le reste à la poubelle !

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