Facebook Twitter Google+ Les dernières actualités
vendredi 19 avril 2024
Antananarivo | 07h54
 

Répondre à un commentaire

21 mai 2020 à 09:36 | Turping (#1235)

suite,

La liberté et la promiscuité sexuelles, en particulier, sont ardemment combattues, ainsi qu’on le voit avec les consignes de distanciation actuelles au nom du Covid-19, décrite dans une toute récente étude chinoise comme “maladie sexuellement transmissible” [4] et donc une justification supplémentaire d’éviter les rapports.

Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, nous avons considéré comme un phénomène “naturel” la marche des pays vers l’ouverture, la démocratie, la libéralisation des mœurs, le mélange des cultures. Se pourrait-il que ce phénomène ait en fait été largement provoqué par les antibiotiques, les vaccins et le progrès médical ? Et que, privés de cette sécurité nouvellement acquise, nous renoncions à tous les progrès et droits dont nous prétendions être si fiers ?

Emprisonnements, violences et déportations en cas d’épidémie
Au Koweit, au Qatar, sortir sans masque est déjà passible de prison ferme. [5] En Chine, les personnes qui présentent de la fièvre sont parfois murées chez elles ou déportées, et la presse chinoise signale par ailleurs que des Chinois présents en Russie sont capturés et déportés également à cause de la crainte du coronavirus. [6]

Toujours au nom du coronavirus, de nombreux Africains en Chine sont passés à tabac, expulsés de leurs appartements, doivent dormir dans les rues, sont interdits de faire des courses ou d’aller chez le médecin.[7]

En Afrique du Sud, des malades de coronavirus sont poursuivis par les Autorités pour “tentative de meurtre” pour avoir risqué d’infecter d’autres personnes en se déplaçant. [8]

En France, la Police a pu déployer pour la première fois des drones pour surveiller les habitants, la Justice ayant rejeté les recours des associations de défense des libertés qui dénonçaient cette pratique. [9]

Plus d’un million de citoyens ont reçu des contraventions pour avoir manqué aux règles du confinement. Des centaines de milliers d’entreprises sont interdites de fonctionnement, déclenchant des faillites en chaîne et de nombreuses pertes d’emploi (pour ne parler que des grandes chaînes de magasins, la Halle aux chaussures, la Halle aux vêtements, Naf Naf, le chausseur André vieux de plus de cent ans, les meubles Alinéa (2000 salariés) et Prémaman sont en redressement judiciaire). [10]
Airbus parle de licencier 10 000 personnes. [11]

Les vacances d’été semblent compromises pour des millions d’Européens, mettant en péril des millions d’emplois dans l’hôtellerie, les restaurants, les gîtes, les campings, l’artisanat, et parmi les guides, moniteurs et accompagnateurs aux quatre coins du pays.

Où faut-il mettre le curseur ?
Pour l’être humain, il est extrêmement difficile de savoir où mettre le curseur, concernant l’hygiène et la protection contre les maladies infectieuses.

Nous avons un instinct de dégoût très fort qui nous incite, voire nous oblige, à nous tenir à distance des vecteurs potentiels de maladies, que ce soient des personnes ou des choses.

Ce dégoût varie selon les personnes et les peuples.

Lorsqu’il s’exprime, il nous empêche de manger les choses gluantes, pourries, malodorantes, qui en effet sont les plus susceptibles de nous donner des maladies, en déclenchant un réflexe de régurgitation (recracher) si on nous force à avaler, ou de vomissement.

Mais nous devons apprendre aussi à surmonter ces instincts car de nombreux aliments, tout en ayant une allure et une odeur a-priori repoussantes, sont en réalité bons pour la santé, ou nécessaires à la survie, comme les aliments fermentés.

Publicité




Newsletter

[ Flux RSS ]

Suivez-nous

Madagascar-Tribune sur FACEBOOK  Madagascar-Tribune sur TWITTER  Madagascar-Tribune sur GOOGLE +  Madagascar-Tribune RSS