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16 février 2020 à 14:02 | kartell (#8302)

Le pouvoir donne dans tous les sens dans une frénésie à courir vers une urgence généralisée pour tenter de combler les insuffisances voir les dérapages d’une société au bord de la crise de « foi » d’une classe politique qui se donne le bâton pour se faire battre ...
La voyoucratie étant aux manettes de cette coulisse et n’étant pas restée inactive lors de la dernière campagne, il paraît illusoire de croire à sa belle mort même si des mesures à la petite marge sont prises chirurgicalement pour donner l’apparence trompeuse d’un nouvel état d’esprit....
L’empressement des encartés à crier victoire sonne faux parce qu’ils vendent la peau du monstre avant qu’il ne soit tué.
Rien aujourd’hui ne leur donne raison mais bien au contraire l’accumulation des projets dans un millefeuille improbable accentue le scepticisme des opposants ...
En réalité, on tourne en rond dans un patchwork où sont jetés en pâture les luttes classiques de la corruption, de l’insécurité, de l’impunité avec une réforme constitutionnelle devenue pour certains, la solution miracle menant au paradis ...
Occuper son esprit par les temps qui courent à des solutions nouvelles permettent d’exempter les responsabilités des gouvernants sur un quotidien qu’ils n’arrivent plus à maîtriser mais qu’ils subissent ...
Arrêtons le superficiel et les effets d’annonces pour que cet arrêt devienne aujourd’hui une priorité nécessaire si nous ne voulons pas courir aux désillusions qui pointent déjà leurs ombres pesantes ...
L’entêtement politique est caractéristisé par un pouvoir inexpérimenté qui se noie progressivement et qui ne sait pas composer en fonction des circonstances changeantes qui n’ont pourtant plus rien à voir avec le scénario lustré lors de la présidentielle ...
La faute à qui ?’..
Collective dans la mesure où le pouvoir est dépourvu de toute composante interne alertant un président qui mène sa cour à la baguette et qui, elle,rivalise dans la flagornerie permanente..
D’une opposition inexistante incarnée par un chef qui ne sait pas jouer collectif et qui n’a pas cette vocation altruiste privilégiant comme toujours ses affaires privées et sa fragile impunité...
En fait, nous sommes plongés dans un profond dialogue de sourds où chacun entend mener sa barque comme bon lui semble sans tenir compte d’un environnement humain de plus en plus dégradé...
Imposer ses idées, ses lubies sont devenues l’objectif prioritaire d’un système qui a fait de la culture du chef et de son pouvoir une nouvelle forme de gouvernance ratée...
Il nous rappelle celle des mandatures précédentes tout simplement parce que celle-ci se déroule avec les mêmes acteurs et dans les mêmes circonstances qu’auparavant, simplement cachée derrière un seul slogan publicitaire :l’émergence !....

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