Facebook Twitter Google+ Les dernières actualités
samedi 20 avril 2024
Antananarivo | 11h07
 

Répondre à un commentaire

14 février 2020 à 10:06 | plus qu’hier et moins que demain (#6149)

Assalaamo alaikoum

Les critères d’analyse ont été utilisés par cette experte de la BM en ne tenant pas compte de nos spécificités dans tous les domaines et de la conséquence des changements climatiques sur notre pays. Dans ce sens, on peut relever entre autres en commençant par le contenu du texte même des contradictions :
- « L’étude indique aussi que la production rizicole locale n’arriverait pas non plus à soutenir la concurrence avec le riz importé parce qu’environ 20% du riz cultivé localement est commercialisé, le reste étant destiné à la consommation directe des agriculteurs. L’étude recommande l’intensification des investissements en cours dans la connectivité rurale, mais aussi la suppression des exemptions de droits de douane sur les importations de riz. Pour augmenter les revenus de producteurs et encourager les investissements dans l’agroalimentaire, il faudra lever « l’interdiction d’exportation des variétés de riz haut de gamme ainsi que de la vanille sous vide, des récoltes précoces de litchis, de l’ylang-ylang et du bétail ». »
- « La Banque mondiale recommande également de « mieux investir dans l’éducation, la santé et la protection sociale » pour renforcer la qualité du capital humain qui reste très bas par rapport à l’échelle internationale. « Un recrutement méritocratique pour les enseignants et un alignement du calendrier scolaire sur la saison agricole s’avèrent être des priorités urgentes pour améliorer les résultats d’apprentissage. Améliorer les services de santé et de nutrition et renforcer les filets sociaux pour les plus pauvres sont également essentiels pour contribuer à réduire le retard de croissance qui affecte 47% des enfants ». »

Donc à travers ces deux paragraphes, l’experte voulait solutionner des problèmes structurels par des mesures conjoncturelles ( il faudra lever « l’interdiction d’exportation des variétés de riz haut de gamme ainsi que de la vanille sous vide, des récoltes précoces de litchis, de l’ylang-ylang et du bétail ».) ne tenant pas compte de notre capacité à produire (élevage, riziculture, litchis, etc...)
« Un recrutement méritocratique pour les enseignants et un alignement du calendrier scolaire sur la saison agricole s’avèrent être des priorités urgentes pour améliorer les résultats d’apprentissage. Améliorer les services de santé et de nutrition et renforcer les filets sociaux pour les plus pauvres sont également essentiels pour contribuer à réduire le retard de croissance qui affecte 47% des enfants ». Elle devait écrire non seulement sur l’alignement mais également sur les tenants et aboutissants de nos programmes scolaires hérités de la colonisation orientés vers la formation en majorité des bureaucrates.
« Améliorer les services de santé et de nutrition.....des enfants » : Avec quel argent (financement) ? Du moment que l’APE avec l’UE affecte nos recettes douanières.
Sans oublier que dans tous les pays du monde et face à la mondialisation, la protection des industries naissantes (balbutiantes chez nous) et de l’emploi exige la mise en place des mesures protectionnistes (Les USA pour l’emploi, l’UE pour l’agriculture, etc...).

Publicité




Newsletter

[ Flux RSS ]

Suivez-nous

Madagascar-Tribune sur FACEBOOK  Madagascar-Tribune sur TWITTER  Madagascar-Tribune sur GOOGLE +  Madagascar-Tribune RSS