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Nombreux parmi les apprentis politiciens Malagasy pensent que la politique est l’ascenseur et tremplin social pour réussir sur le plan économique, et que la réussite devra passer d’abord par s’imposer et dominer ses entourages et milieu pour passer ensuite à l’échelle nationale en s’imprégnant du mécanisme de manipulation du système, partant des lois pour arriver aux mécanismes institutionnels…
Partant de sa petite Commune et s’épancher dans le District, pour finir par débarquer et s’incruster dans la capitale politique et administrative…en délaissant progressivement ses contrées lieu de son enfance et bastion de son éducation, en y laissant des valets obéissant et à forte propension pour l’oppression et l’accumulation de biens au détriment de la population et de ses propres familles…des valets prétendus notables mais usuriers en puissance, des valets prétendus élites locales mais en fait des dangereux prédateurs ennemis de la démocratie directe et de la décentralisation effective…
Et une fois pourvu d’ancrage dans la capitale politique, on se nourrit de la mamelle de la corruption politique, on se donne une fausse représentation de sa contrée d’origine, on s’approprie de façon unilatérale de la voix légitime de sa Région éloignée, le statut de petit spoliateur du coin est dépassé pour devenir une fois dans la capitale un vaurien voulant s’occidentaliser à coup de banditisme organisé nécrophage au détriment de tout un peuple…
Et s’improvisant politicien, les doctrines et idéologies ne sont autres que l’enseignement et transmission autour de soi de la culture de la prédation, de l’accaparement, de la main mise, de l’appropriation par la ruse…et c’est devenue la base de l’éducation et façonnement de l’esprit de(s) conjoint(e)s et des descendances…
La grande majorité des prétendus politiciens avait arpenté ce cheminement et trajectoire, aucune exclusion ni d’ethnie ni de caste, ni de Région, ni de confession…
Bref, à Madagascar, depuis l’ère de l’Amiral et depuis toujours, faire de la politique, c’est de s’imposer et dominer le peuple, c’est de s’enrichir sur le dos des faibles et contribuables, c’est de n’avoir ni pitié ni compassion, c’est de s’occidentaliser en martyrisant ses propres concitoyens…et les proches familles ne doivent pas s’y déroger, c’est le culte de l’impunité dans toute sa splendeur et l’hypocrisie chrétienne…à la Malagasy…
La vraie décentralisation réelle et effective, et la culture et éducation politique, le retour aux sources et la tradition, bien évidemment la culture de l’Etat de droit sont l’antidote de cette maladie dangereuse pire que la coronavirus…et l’abandon du « fihatsarambelatsihy » légendaire…