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10 février 2020 à 23:27 | diego (#531)

Bonjour,

Quand on parle de l’insécurité alimentaire, on parle forcément de l’économie.

Et quels sont les sujets qui préoccupent nos chers élus et dirigeants ?J’en ai aucune idée. En tout cas, loin de l’économie de leur pays.

Développement « dradradraina » matin midi et soir, mais ces femmes et hommes qui gouvernent le pays ne savent même pas comment répondre à l’insécurité alimentaire dans plusieurs régions du pays.

Les climats sont de plus en plus imprévisibles et ils sont de plus en plus violents. Cette situation va aggraver la pauvreté dans des pays très fragiles comme Madagascar.

Quand je pense qu’il y a des citoyens malgaches qui croient à une promesse de « Miami » chez eux, sans même se demander ce que cela signifie, (et connaissent-ils seulement l’histoire de Miami ), c’est une naïveté glaçante quand on sait que Madagascar est un des cinq pays les plus pauvres au monde.

Le miracle économique n’existe pas, de facto, le développement n’est pas du tout une affaire de croyance.

De même, gouverner un pays n’est pas une affaire des discours, ou des communications, plutôt un bon mélange des connaissances, expériences, d’actions, et de confiance, surtout une confiance entre les gouvernants et les gouvernés et bien évidemment, envers les Institutions du pays et l’Etat.

Pour résoudre l’insécurité alimentaire, à l’échelle du pays, il faut penser mettre sur pied des grands investissements pour développer les secteurs agroalimentaire. En un mot, il faut cultiver les aliments dont le pays a besoin, ou si les dirigeants ne savent comme s’y prendre, c’est le cas aujourd’hui et depuis des années, il faut acheter ces aliments. Il faut de l’argent pour cela.

Et si Rajoelina et Ntsay ne trouvent pas des moyens à acheter :

- il faut qu’ils mendient pour nourrir leurs citoyens !

Mendier n’exige pas des diplômes, des connaissances ou encore un quelconque savoir faire.

De toutes les manières, ils n’ont rien perdre, leur pays vit depuis bien longtemps grâce à la mendicité des dirigeants successifs.

En tout cas, à ce niveau, si j’étais a la tête du pays, j’opterais pour la mendicité et vite, avant les problèmes s’aggravent. Mais j’expliquerais la situation à la population :

- aides d’abords, en suite, les coopérations et en derniers les projets, tsy azo atao, dans situation dans laquelle le pays se trouve, ny miavona tsy feno......

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