Cette sage décision ( pourquoi avoir attendu autant de temps !) démontre, s’il fallait encore l’afficher, que nous avons affaire à deux sociétés qui s’éloignent de plus en plus l’une de l’autre, enfin, surtout l’une !...
Lorsque l’on a connaissance du niveau déjà faible des nouveaux détenteurs du permis français, on peut prendre peur sur celui des « conducteurs » Malagasy ...
On peut regretter le temps béni du filanzane où les accidents étaient peu fréquents et bénins ...
Aujourd’hui, il s’agit de stopper la mascarade qui faisait croire qu’un possesseur d’un permis Malagasy était en capacité d’oeuvrer sur des routes européennes qui n’ont rien à voir avec nos nationales qui n’ont que le nom hérité abusivement d’une colonisation pourtant vilipendée à longueur de temps !...
Ce petit rappel à l’ordre est plus un rappel à l’honneur qui plombe un peu plus les relations bilatérales qui désormais sont tendues comme jamais,c’est à se demander si votre héraut de l’émergence trouvera chaussure à son pied-bot comme représentant à la hauteur pour l’assister aux prochaines commémorations du 26 juin prochain, succédé à Kagamé, c’est une lourde tâche !...
L’affront n’est pas anodin dans une société où la susceptibilité fait partie intégrante du quotidien mais elle a néanmoins le mérite de remettre les pourfendeurs du changement devant le travail qui devrait être accompli..
Sauf que la plupart de ceux qui viennent en andafy disposent de chauffeurs parmi la diaspora toujours prête à cajoler leurs compatriotes aux affaires, histoire de s’assurer des appuis solides lorsque ces derniers viennent une fois l’année pour frimer et faire rêver leurs familles restées au pays ...
Les spécialistes de la rustine seront mettre des mots pour atténuer les choses et pour faire contre mauvaise fortune, bon cœur mais c’est que le petit début d’apprentissage qui devrait se montrer payant au cours de ce quinquennat....