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28 novembre 2019 à 21:15 | Besorongola (#10635)

LES GOLDEN BOYS ONT DESORMAIS LE PLEIN POUVOIR A MADAGASCAR.

Avec Andry RAJOELINA à la tête de l’Etat Malagasy, préparons -nous à voir Starsky et Hutch (alias Naina et Mamy) au gouvernail d’Antananarivo la capitale.

Lus ailleurs :

Naina ANDRIANTSITOHAINA.
Né en 1963 à Toamasina
Président du groupe Andriantsitohaina

Entrepreneur moderne, né en 1963 et aimant circuler à moto dans Antananarivo, Naina Andriantsitohaina a pris en 2009 la suite de son père, Jean-Charles Andriantsitohaina, comme président du groupe familial éponyme. ll est aujourd’hui à la tête de sociétés de secteurs variés - l’imprimerie (NIAG), les produits chimiques (Prochimad), la banque (BMOI) et la presse (Ultima Media), entouré de membres de sa famille et de collaborateurs de longue date. Tout comme son père avant lui, il s’est fait à plusieurs reprises le porte-parole des milieux d’affaires malgaches auprès des autorités gouvernementales successives, notamment en tant que président des syndicats patronaux SIM et GEM.

Bien qu’ayant été brièvement conseiller du premier ministre Jacques Sylla entre 2002 et 2004, Andriantsitohaina évite depuis lors de s’engager trop ouvertement en politique. Il garde en mémoire les ennuis rencontrés par certains businessmen ayant connu la disgrâce à l’époque du président Marc Ravalomanana. Il demeure donc discret et prudent en public sur les questions d’ordre politique mais peut utiliser son groupe de presse pour régler des comptes.

Mamy RAVATOMANGA.
Né en 1968 à Morondava
PDG du groupe Sodiat

Homme d’affaires en plein boom ces dernières années, Maminiaina Ravatomanga, dit « Mamy », est un soutien indéfectible et un conseiller officieux du président de la transition, Andry Rajoelina dit TGV. Les deux hommes se sont rapprochés courant 2008 parce que leurs sociétés respectives se trouvaient en butte au fisc, dont les enquêtes avaient été initiées par l’entourage du président de l’époque, Marc Ravalomanana. Par la suite, Ravatomanga a soutenu l’accession de TGV au pouvoir en mars 2009 et n’a cessé d’être à ses côtés depuis lors.

Cela a boosté l’expansion des activités du groupe Sodiat, qu’il a fondé en mai 1990 et qui chapeaute aujourd’hui une douzaine de sociétés intervenant dans divers secteurs. En contrepartie, Ravatomanga conseille Rajoelina sur les questions économiques, l’aide à prendre des contacts à l’étranger et apparaît régulièrement en public à ses côtés.

Considéré par ses partenaires commerciaux comme un homme de parole, régulier en affaires, Maminiaina Ravatomanga est néanmoins souvent critiqué par d’autres à cause de sa trop grande proximité avec le président de la transition. Il a même été publiquement accusé, à plusieurs reprises, d’être mêlé au trafic de bois de rose, ce dont il s’est toujours défendu.

L’élection présidentielle, prévue le 8 mai 2013 et finalement reportée au 24 juillet, pourrait s’avérer décisive pour « Mamy », dont l’avenir politique et commercial semblait plus prometteur si Andry Rajoelina briguait et remportait la magistrature suprême. Mais celui-ci a annoncé, le 15 janvier 2013, qu’il ne serait pas candidat. Ravatomanga devra donc approcher un autre candidat pour s’en faire un protecteur. Il y a de fortes chances pour qu’il jette son dévolu sur l’actuel vice-premier ministre en charge du développement et de l’aménagement du territoire, Hajo Andrianainarivelo, qui devrait se lancer dans la course électorale.

Son père et lui avaient été initialement séduits par l’accession de Ravalomanana, un homme d’affaires comme eux, à la présidence en 2002, avant d’être déçus par son comportement au pouvoir après son premier mandat. Naina Andriantsitohaina a ensuite œuvré dans l’ombre, avec d’autres hommes d’affaires de la capitale dont Mamy Ravatomanga, en faveur d’un changement politique en 2008-2009.

Alors président du GEM, il a néanmoins gardé ses distances avec le président de la transition Andry Rajoelina, dit TGV, qui lui en a voulu de ne pas avoir soutenu la grève générale organisée contre Ravalomanana début 2009. Par la suite, Andriantsitohaina a connu une période assez faste en affaires et a conservé d’étroites relations avec Ravatomanga, qui, de son côté, était devenu conseiller officieux de TGV. Toutefois, en 2012, à la suite d’un conflit avec les autorités de transition, ces dernières lui ont fait fermer sa radio Taratra 105.6 FM.

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