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12 octobre 2019 à 17:35 | diego (#531)

Bonjour,

La volonté est sans doute là, mais la méthode demande à mon sens un petit peu d’ordre, et forcément des explications un peu plus convaincantes.

Le taux de croissance économique est fixé à plus de 5.5% ? Taux d’investissements fixés à 30%. Déficit maintenu à 3% ?

Ne dirait-on plutôt prévision ? Ce serait peut-être le terme plus approprié !

Et le gouvernement parle aujourd’hui de « Plan Émergence Madagascar ».

Nous sommes à l’ère de l’économie de marché, pour faire simple et court, la valeur des échanges de biens et des services provient de l’offre et de la demande. Je n’utiliserais pas « Plan », j’utiliserais Investissement. On sait parfaitement bien définir ce que la pauvreté, on ne vient pas de le découvrir :

- Alimentaire, Santé, et Éducation.

On sait parfaitement donc dans quels domaines investir pour lutter efficacement contre la pauvreté, mécaniquement, développer le pays.

Le président et son gouvernement adorent utiliser le nom émergence. Il n’est pas, à mon sens, approprié à la situation dans laquelle le pays se trouve aujourd’hui. J’utiliserais plutôt « rétablir l’ordre et l’autorité de l’Etat et des Institutions », dans le pays.

Pour se développer, le gouvernement malgache n’a pas plusieurs choix. Il n’y a pas et il n’aura pas des miracles, et ruminer sur les passés du pays, réécrire l’histoire n’y changeront pas. Il faut plutôt être l’homme du présent, moderne et ouvert.

Deux solutions, elles sont connues et sans doute, pas très facile à mettre en place, particulièrement, parce que les politiciens et les élus malgaches n’ont visiblement pas reçu des éducations solides sur l’importance de Droit, de l’Etat et des Institutions.

Une, Politique , il faut renforcer l’Etat et les Institutions, rétablir l’ordre public.

Et deux, Économique, Il faut laisser filet le déficit, et il faut donc s’endetter lourdement pour réaliser des grands projets. Ce ne sont pas des choix, mais c’est pour survivre et surtout pour maintenir la stabilité politique et ramener dans le pays la stabilité constitutionnelle.

A l’absence des grands investissements étatiques lourds, coûteux et qui vont durer probablement plusieurs années, Madagascar et les pays pauvres africains ou autres, ne sortiront pas de la pauvreté et l’Etat dans ces pays serait toujours fragile, les institutions corrompues....l’Afrique serait toujours fragilisé par une spectre de guerre ethnique. Méfiance des Investisseurs potentiels privés....

Stabilité politique, Constitutionnelle, s’endetter lourdement pour réaliser les projets étatiques, Élection, Alimentaire, Éducation, Energie, Santé, et Infrastructures.....trouver donc des milliards.

Ce serait les coûts à payer pour sortir de la pauvreté et de l’instabilité. Je ne crois pas qu’il ait un économiste qui dirait qu’avec ce type de projet, Madagascar ou l’Afrique seraient encore pauvres d’ici 30-40 ans. Même avant, les investissements lourds créeraient des milliers d’emplois et des activités économiques rentables dans leurs périphériques.

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