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11 octobre 2019 à 17:30 | diego (#531)

Bonjour,

Il faut rappeler aux élus et dirigeants malgaches et tant qu’on y est, les élites malgaches aussi ce qu’elles savent déjà :

- il existe une science de l’économie, ce qui veut dire, si l’on prend certaines décisions, l’on obtient certains résultats.

J’ai souvent avancé ici l’extraordinaire méconnaissance de l’économie chez les dirigeants, les politiciens et les élus malgaches, et même chez certains politiciens occidentaux.

L’émergence ou l’emploi, ou encore le développement, n’est pas une chose que l’on traite en soi, il est le résultat d’une situation économique.

Il faut insister et faire comprendre aux dirigeants et au gouvernement que pour l’améliorer, il faut que la conjoncture appelle les dirigeants des entreprises à augmenter leurs effectifs, ou à l’Etat de guider et de faire appel aux investisseurs, Bailleurs des Fonds, aux Banques, dans quels secteurs à investir. C’est donc, il faut le répéter encore et encore aux gouvernants, un problème d’économie d’entreprise, d’investissements, et de recherche. En tenant bien compte que Madagascar :

- est un pays rural à mutation lent !

L’économie n’est donc pas un sujet de conversation et de discussion ordinaire, dans laquelle les citoyens peuvent se chamailler ou s’apostropher. Les conversations et les discussions et les échanges en économie, au niveau de l’Etat, n’ont aucun sens qu’entre des gens qui en ont les compétences. Autrement dit, des gens qui ont fait des études économiques. Quand on est souffrant, on va chez le médecin pour consulter n’est-ce pas, c’est quelque qui est acquise dans l’esprit des gens. Un pays pauvre doit, pour bien commencer, faire appel aux économistes, pour faire les bons diagnostics.

Qu’est-ce que l’histoire nous dit en économie ? La pauvreté en Europe, notamment en France, a enregistré une régulière décroissance quand le nouveau régime (la République) a commencé la réforme agraire, en gros, la distribution de la terre.

Pour aller plus vite, c’est à dire que la base de l’économie est tout simplement le « droit ».

Il ne faut pas prétentieux, mais je vais faire très simple. Le « droit » fait ce qu’un État est, et les Institutions sont :

- un État de droit, un pays de droit.

Le droit, l’économie, tout le monde peut en parler, d’ailleurs toutes et tous les citoyens, du monde, dénoncent régulièrement l’injustice, les inégalités, la précarité et la violence que les gens pauvres, les pays pauvres subissent, souvent venant de leurs propres dirigeants, les réseaux sociaux en font l’échos. Mais faudrait-il encore que pour améliorer cette situation, les idées pour amorcer les changements viennent des gens qui en ont les compétences et maîtrisent parfaitement bien les sujets :

- il faut des économistes pour faire face à une crise économique et des constitutionnalistes pour faire face à une crise Constitutionnelle et politique.

Nous devons donc faire les choses en ordre, en tenant bien compte des besoins quotidiens des citoyens vulnérables.

Les choses les plus urgentes à faire à Madagascar sont les grandes réformes de l’Etat et des Institutions. Surtout une réforme des Institutions Judiciaires. Ce ne sont pas des réformes très compliquées quand elles sont bien expliquées et comprises par la Politique et la Population.

Réforme de droit, c’est à dire le droit privé qui se subdivise en :

- droit civil, droit commercial, droit de travail ;

Réforme de droit public, qui se subdivise en :

- droit Constitutionnel, droit administratif, droit pénal et droit fiscal.

Il faut donc retenir parfaitement bien que le droit, privé, public est un droit sur lequel pèse l’Etat. Il est donc tout à fait logique et très important que l’Etat et les Institutions soient solides, et c’est peu de le dire, financièrement indépendants.

Conclusion, les citoyens non qualifiés, n’ont aucune compétence en « droit » et en « économie » ont le droit de discuter et de faire connaître leurs amertumes, exprimer leurs révoltes, mais qu’ils retiennent :

- ce sont des sujets très élitistes de facto, ceux qui ont les compétences et le pouvoir de changer et améliorer les choses sont, heureusement, des gens qui en ont fait des études.

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