Ce limogeage met en lumière le caractère purement clientéliste de la nomination de ces ambassadeurs en étant qu’un simple prolongement de ce qui se pratique ailleurs au sein d’une cour friande des honneurs en tous genres....
Cette précipitation à faire le ménage pose questions sur cette urgence diplomatique tandis que bien d’autres sont laissées en stand-by, faute peut-être de trouver le compétent, espèce en voie de disparition face à celle des courtisans qui se presse au portillon de la nomination et des honneurs !...
L’empressement d’Hery Rajaonarimampianina à combler le désert diplomatique qu’il avait sciemment instrumenté durant son quinquennat en colmatant son néant à quelques encablures de sa retentissante défaite était là pour confirmer que cette représentation diplomatique était pour lui et son successeur davantage préjudiciable à son intérêt privé qu’à celui d’un état jugé accessoire ....
La manière dont cette disgrâce a été théâtralisée en dit long sur les méthodes utilisées par le pouvoir pour affirmer une autorité en trompe-l’œil qui en cache une autre, celle d’un arbitraire au service d’un pouvoir discrétionnaire loin des schémas républicains qui n’ont jamais été une priorité mais un simple alibi confirmant l’adage historique : l’état , c’est moi !