Facebook Twitter Google+ Les dernières actualités
jeudi 10 juillet 2025
Antananarivo | 03h16
 

Répondre à un commentaire

11 août 2019 à 16:08 | diego (#531)

Bonjour,

Opposition ?

Il ne faut se raconter des âneries, les membres et les leaders des partis politiques malgaches ne connaissent visiblement pas ce que la « Politique » :

 relatif au gouvernement d’un État ;

 science, art de gouverner un État.

Presque 60 ans après l’indépendance, un pays qui a bien sa Constitution, des lois, il y a bien de « droit », mais il n’y ait pas de statut de l’opposition ?

Pas de surprise et pas très étonnant :

 même les élections ne sont pas encadrées par des lois !

Les élections sont juridiquement une compétence de l’Etat, des Institutions et bien évidemment des Parlementaires, c’est à dire des élus. Les élections à Madagascar sont pensées, organisées et financées par la CI et les grandes puissances. Ils étaient où ces femmes et ces hommes qui réclament un statut de l’opposition ? Vous laissez les étrangers maîtriser vos élections et ensuite réclamer un statut ve, politiquement c’est de l’idiotie, et ce n’est même pas de la politique.

En tout cas si lois existaient, la classe politique, les politiciens et les membres des partis politiques malgaches les ignoreraient superbement bien et sans se faire inquiéter par la justice, preuve que justice et politique sont bien confondues d’où crise Constitutionnelle, cela va de soi, plus personne ne protège la Constitution

Combien des hommes politiques qui exigent aujourd’hui, un statut de l’opposition, étaient au pouvoir, depuis 15 ans ? C’est comme les investissements étatiques, il n’y en a pas un seul depuis 15 ans. En tout cas les grands investissements ne peuvent pas se volatiliser.

Ces hommes qui réclament un statut de l’opposition n’auraient donc pas jugé utile d’en avoir pour leur pays quand ils étaient à la tête du pays et aux affaires.

Dans les pays pauvres qui veulent instaurer la démocratie, il faut avoir un statut de l’opposition, s’il n’y en a pas, il faut légiférer. En tout cas, le régime a intérêt de le faire.

Le statut de l’opposition permettrait de canaliser la colère et l’insatisfaction de la population, mécaniquement, permettrait de mieux encadrer les manifestations. Dans tout statut, juridiquement, il y a toujours une mention « droit de » faire quelque chose sans se faire inquiétant par la justice :

 Les opposants seront donc protégés par des lois, très important, les dirigeants et le gouvernement ne pourront pas évoquer une déstabilisation de régime à chaque manifestation.

Le régime a donc intérêt à vite régler cette histoire de statut, ou si lois existent déjà, il faut vigoureusement les appliquer.

Le système politique malgache l’exige et bien assez mûr pour intégrer les opposants dans la conduite des affaires du pays, car c’est un système démocratique. Dans les pays totalitaires, en Chine ou en Russie ou encore en Iran, il n’y a pas un statut de l’opposition :

 Rajoelina, son PM et sa majorité doivent choisir, copier la Chine, par exemple ou les pays membres de l’Union Européen.

Il faut qu’ils réalisent que demain, ils pourraient bien perdre les élections et deviendraient des opposants, il faut penser à l’avenir et pour soi, mais surtout pour le pays.