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19 mai 2019 à 17:33 | diego (#531)

Bonjour,

La corruption est un sujet Judiciaire. Comme le budget est un sujet économique. Même chose, l’insécurité est un sujet sociétal...etc....Tous ces sujets peuvent définir en fait les priorités d’un gouvernement.

Et ce sont des sujets sociaux-politiques-Judiciaires qui exigent des connaissances et compétences de la part des dirigeants et des hauts fonctionnaires malgaches. Mais surtout de part leurs natures, qui sont des sujets nationaux et internationaux, exigent en fait la solidité de l’Etat et des Institutions malgaches.

Une des origines qui empêche le pays de se développer est l’erreur permanente que les élus, les partis politiques et leurs leaders respectifs et les gouvernements font et continuent à faire :

- une méconnaissance de la place, des rôles politiques, économiques et juridiques, c’est à dire, les caractères vitaux de l’existence et la solidité de l’Etat et des Institutions dans tous les secteurs.

Avec trois conséquences désastreuses :

- un, le pays est ingouvernable et, deux, les élus et le gouvernement se substituent à l’Etat et aux Institutions, et trois, mécaniquement, le pays perd petit à petit sa souveraineté politique.

On comprend bien donc pourquoi le pays est toujours sujet à une crise Constitutionnelle et une crise Politique.

Et dans un tel désordre tout le monde pense être la solution, on critique tout. Même les gens qui n’ont pas une moindre connaissance et compétence en économie, en droit, n’arrivent pas par exemple à faire la différence entre « budget » et « investissement », critiquent le budget récent du gouvernement et oublient que le pays est toujours en élection, c’est à dire que le problème n’est pas le « budget », mais il pourrait être Constitutionnel, l’Exécutif ne vote pas un budget.....les prérogatives du président sont donc engagées ...comme il a voulu s’engager à imposer un référendum pour faire disparaître le Sénat.

Il y a toujours une interprétation de la loi, souvent erronée, des dirigeants, qui se répètent et qui finissent en fait par affaiblir l’Etat et les Institutions du pays.

Les élus et les dirigeants ne pourront pas remplacer l’Etat et les Institutions mais ils continuent à le croire fermement :

- les Institutions financières internationales aident et traitent les problèmes politiques, économiques et juridiques et font des affaires avec les États et les Institutions, et non avec les élus et les dirigeants.

Il n’est pas étonnant que l’Etat Malgache n’a pas fait un seul grand investissement depuis 15 ans. Ici encore, on voit poindre dans la classe politique une méconnaissance inquiétante :

- le pays s’endette pour fonctionner et non pour investir, il est assisté, il est aidé, qui enlève de facto la moindre initiative chez les élus.

En conclusion, il faut que Rajoelina réussit à très bien définir ses rôles et ses prérogatives, leurs limites, mais aussi, définir et surtout connaître pour bien apprécier les rôles de l’Etat et des Institutions et des partis politiques et ceux des citoyens.

Nb : je vous ai lu Turping mais je n’ai pas très compris votre raisonnement économique.

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