Ce nouveau président dans ses habits neufs de rénovateur ne pouvait pas s’exempter de parler des îles éparses alors que son homologue mauricien venait d’obtenir sur le papier du virtuel la condamnation du Royaume-Uni pour avoir cédé à minima les Chagos aux Américains....
Poussé par une réalité mordante et toute fraîche que visiblement il ne pouvait esquiver sous peine de se voir accuser d’oublier son propre contentieux vieux comme la mauvaise gouvernance, donc en anticipant cet écueil en forme de récif, Rajoelina remet des braises sur un feu qui couve au fil des quinquennats dans un copié-collé que ne nous envierait pas les meilleurs faussaires de la planète...
Sans revenir sur les disparités entachant ces deux contentieux, l’essentiel étant de faire plier l’ancien colonisateur pour tenter de réaffirmer une indépendance qui prend l’eau de partout en faisant de ce cas d’école, le nouveau tranquillisant d’une réalité contraire...
Mais en agitant le chiffon rouge de la revendication nationale, notre bi-binational président plonge dans la contradiction totale en réclamant de sa main droite ce que sa main gauche lui refuse diplomatiquement !....
En rappelant à l’ordre son pays d’exil doré, Rajoelina tente de faire oublier cette ambiguïté qui risquait de lui être rappelée tout au long de son quinquennat qui pourrait d’en cacher un autre !....