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4 mars 2019 à 17:27 | diego (#531)

Bonjour,

Il faut que le ministre et plus particulièrement Rajoelina, ils doivent être prudents et faire les choses dans l’ordre, non seulement politiquement mais surtout Constitutionnellement.

Il faut passer les élections législatives avant de pouvoir envisager véritablement à entamer une réforme économique, toucher à la TVA par exemple. Encore plus quand ladite réforme pourrait introduire des changements importants.

Dans un pays aussi pauvre que Madagascar, c’est à dire un pays où l’Etat et les Institutions ne peuvent plus défendre politiquement, économiquement et juridiquement, les intérêts nationaux, mécaniquement :

- la souveraineté nationale.

Toutes réformes doivent être réelles, tsy andramandramana fotsiny hitsapana hevitra, hatao fakampanahy, mais clairement élaborées, très bien définies et bien expliquées.

Les politiciens, les autorités politiques et les chefs des Institutions malgaches ont fait une erreur politique que les nouvelles générations des élites malgaches vont devoir mettre des années pour la corriger si toutefois ces générations veulent un jour s’approprier de nouveau la « souveraineté » de leur pays.

Car aujourd’hui, les dirigeants malgaches ne peuvent plus décider tous seuls, comme ils veulent au non de la souveraineté, c’est à dire ne sont plus maîtres des calendriers, pour conduire des réformes politiques, économiques et juridiques, sans l’aval des Institutions financières internationales, les Bailleurs des Fonds et les investisseurs privés.

Voilà pourquoi le discours qui se voulait pertinent de Rajoelina en Afrique, devant ses collègues, plus vieux et plus compétents que lui et dont les États et les Institutions semblent plus performants que ceux de Malgaches était une naïveté écolière et pire, arrogance d’une jeunesse qui n’a pas beaucoup d’expériences dans la conduite des affaires de l’Etat.

Il faut réformer l’économie du pays sans pour autant bousculer les quotidiens des citoyens qui sont déjà confrontés à la pauvreté depuis des années et dans le même temps, sans pénaliser les PME malgaches qui sont les premiers victimes de la mondialisation et sans effrayer les investisseurs privés potentiels :

- délicat équilibre à trouver !

Pour conduire une telle réforme et trouver un équilibre, le régime a besoin d’un paysage politique stable et des partis politiques malgaches forts et stables et leurs leaders associés dans le projet des réformes, et, très important, subventionner la vie quotidienne des citoyens les plus faibles pour les faire patienter les résultats étant très long à être perceptibles....appeler au secours aux Institutions financières internationales pour obtenir des financements pour baisser les prix des produits de tout le jour, vary par exemple et des aides pour la santé et l’éducation...

Sinon, l’échec sera au rendez-vous.

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