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15 février 2019 à 18:24 | diego (#531)

Bonjour,

Rajoelina et son équipe doivent prendre vite conscience qu’ils n’auront pas beaucoup de temps pour venir en aide la grande majorité de la population avant qu’elle ne se révolte et descendre dans la rue.

C’est prévisible et inéluctable à moins que le nouveau régime ne vienne subventionner la vie quotidienne des gens.

Ces 200 milliards allouer pour la création d’emplois et des entreprises doivent transférer rapidement, s’ils sont disponibles, à venir au secours de la population.

Dire, entendre et constater que 70-80% et même plus, de la population est pauvre est une situation à caractère catastrophique, au même titre qu’une épidémie mortelle. La seule différence est que l’épidémie tue rapidement et donc impressionnante, la peur est immédiate. La pauvreté tue mais ne fanfaronne pas comme les épidémies, et elle a des multiples conséquences, s’installe dans le temps et tue des milliers des gens, des millions dans le monde.

Le candidat Rajoelina a annoncé beaucoup des choses. Une campagne électorale est une période pour vendre. Tout le monde le conçoit parfaitement bien. Vendre des idées, des programmes. Une période pour faire rêver les gens.

Gouverner est une réalité. C’est difficile, c’est brutale. On ne vend plus, et ce n’est plus le moment de faire rêver les gens mais de le faire comprendre la réalité.

Il faut faire comprendre aux Malgaches que leur pays est pauvre, un des plus « Gisitra » de la planète. Mais que ce n’est pas une fatalité.

Le pays dispose quelques outils pour se sortir tout seul du danger et solliciter par la suite les aides des Institutions financières mondiales pour sortir de la zone rouge, pauvreté de 80% de la population.

Quand on n’est pas fort, il faut savoir bien utiliser sa tête, ses intelligences.

Les gens sont prêts à attendre, sont patients si entre temps, l’Etat vienne aider et soulager. Quand on a faim, cela ne se discute pas, on est prêt à tout.

N’a-t-on pas déjà abordé le problème d’insécurité dans le pays. Si l’Etat arrive vite à sécuriser les besoins quotidiens des gens, mécaniquement, l’insécurité diminuerait graduellement.

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