Soyons juste, un peu clair et réaliste. Tous ceux qui rêvent d’un grand changement à Madagascar… rêvent !

Il y a des réalités. La bipolarisation de la politique à Madagascar, née de la crise de 2009 (et des précédentes) a été niée par la CI pour l’élection de 2013. Puis elle a été niée par Hery après son élection.
Nous avons donc perdu 5 ans pour rien, avec un second couteau au pouvoir (qui aurait du reter un second couteau...).

Aucun des deux prétendants au second tout n’est parfait, mais chacun d’eux peut apporter la stabilité. C’est le plus important pour Madagascar.
Au-delà des fantasmes des donneurs de leçon, souvent d’andafy, il faut bien le gérer, ce Pays ! Avec ses réalités, ses imperfections, ses retards structurels…

Les donneurs de leçon sont rarement ceux qui vivent la situation quotidienne au Pays.
Pour moi, l’important c’est que l’on réussissent des élections pacifiques (le premier tour est pour le moment réussi quoi qu’on dise…), que le perdant accepte la défaite (quel qu’il soit) et que l’on avance !
Si on réussit ce passage, l’avenir sera meilleur. Rien ne s’est fait en un jour, les « démocraties » occidentales ont mis combien de temps à se construire ? Sont-elles exemplaires ?

Peut importe le gagnant de cette élection, Ravalo ou Rajoelina. Si le résultat est accepté, si le gagnant gouverne, on aura déjà monté une marche vers la normalisation, même si beaucoup reste à faire.

Tous ceux qui ici veulent renverser la table, ou ne voient que le verre à moitié vide se trompe.
Je préfère voir le verre à moitié plein en espérant que le processus électoral aille à son terme dans le calme et la paix.