La première lecture de ce résultat n’est autre que Madagascar est en quadrature retard d’environ 5 ans à cause du « ni...ni » et du forcing de la CI, une revanche, quoi. Ce que je plaints de façon morbide, c’est cette souveraineté perdue à prix fort de notre dépendance sur tous les plans.
Il n’est pas question de croire ou pas à la victoire au premier de l’un ou de l’autre, mais il s’agit de poser la question comment va être l’avenir de notre pays ? Plutôt l’atmosphère politique que devra vivre désormais le peuple malgache !
Deux scenarii se présentent :
 Si Andry Rajoel gagne cette élection, donc Marc Ravalo devra se porter comme son opposant féroce. Comme tout le monde suit la tendance à Tana qui donne plus d’avantage à Ravalo qu’à Andry, ce dernier devra trouver des compromis avec Ra8 en particulier au Maire de la CUA pour que sa gouvernance ne va vivre pareils cauchemars que ses prédécesseurs (Si Tana bouge, tout Madagascar tremble !), malgré l’application de l’article 54 qui sera à son apogée dans ce cas là.
 Si Ravalo remporte la victoire de cette élection, il devra confronter à la fameuse article 54 et sera obligé de désigner un PM issu du MAPAR. Et c’est là que commence le cauchemar qui l’oblige à débouter celui qui aurait été proposé par l’Assemblée Nationale et désigné comme tel. Dans ce cas il serait contraint de réviser cet article avant la nouvelle législative dont la mandature prendra fin le courant de l’année 2019. Alors le problème ne se résout pas si facilement, il en est de même la stabilité et la sérénité du pays.
Quant à Hery Rajao, ce résultat est prévisible, ceci pour dire que le peuple malgache a su prendre un peu de recul. Il a bien retenu la leçon.