<< Transparency international doute d’un blanchiment sur fond de campagne >>
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<< « D’où viennent les fonds utilisés par les candidats ? » La question est posée par Transparency international-Initiative Madagascar (TI-IM). >>

Quand on parle de « blanchiment d’argent sale », on pense « fric » évidemment.
Et à la lecture de cet article de presse ci , certains font référence imprudemment à la France-Afrique.
Pas à la France-à-fric ! Non !
A la France-Afrique !

Or, je pense que la France-Afrique n’est plus !
Pour preuves ? je vous en fournis trois.

Souvenez-vous, du temps de la France-Afrique :

a) L’étudiant gasy en France n’avait pas besoin de carte de séjour. Il vivait librement sa vie d’étudiant.
[Depuis septembre 1974 ce n’est plus le cas. A partir de cette année-là, un jeune Gasy étudiant en France doit avoir une carte de séjour. Et cette carte de séjour n’est obtenue que quand ce jeune fournit un document officiel certifiant qu’il a des ressources financières adéquates pour.]

b) Les parents d’un étudiant gasy en France pouvaient envoyer librement de l’argent à leur enfant : c’était un des avantages de la zone franc à laquelle la France et Mada étaient membres à part entière. De plus la parité de 1 franc français contre 50 francs malgaches était très confortable pour les Gasy. Et si vous passez par ce que l’on appelait à l’époque les CCP il n’y avait pas de frais à payer pour l’envoi.
[Depuis 1974 tout a changé , tout est payant , et la parité des deux monnaies utilisées respectivement en France et à Mada est devenue absolument dingue d’abord, puis de plus en plus follement dingue après]

c) Au terme de ses études, un jeune Gasy pouvait rester travailler librement en France.
[Depuis 1974 il ne peut plus le faire sans avoir au préalable une carte de séjour et une carte de travail. Et même au fil des ans l’obtention de ces deux cartes est devenue de plus en plus difficile]

La France (celle qui est éternelle) existe toujours .
Et elle n’a absolument rien à voir avec ce que l’on peut appeler la France-à-fric.

C’est cette France-à-fric qui fournit ses fonds au lapinou.