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6 août 2018 à 16:26 | papangue (#9623)

Mbola tsara,

Ny vonona tsy vanona, ny vanona tsy vonona…

La multiplication des petits pains et des candidatures, ici appuyé par un saltimbanque,Francis T. qui comme par hasard fait partie du même groupe ethnique que Madame Fanirisoa… Jusqu’à combien le nombre de candidats va s’arrêter ? 60, 70, 100,200 ??

Tsisdinika voulait peut être dire « illégitime » au lieu de l’antonyme, toujours est-il qu’elle en a parfaitement le droit, sauf preuve du contraire.

Certains de ces fozas ont décidé de ne pas se présenter, mais d’appuyer les candidatures des « grands » fozas, de peur du ridicule de leur score. Contrairement à ce qu’a écrit lekivy la multiplication des candidats ne font pas forcément le jeu des « gros » car ils éparpillent les voix, surtout ils éparpillent les voix des fozas, car tous ces candidats viennent dans leur immense majorité du camp des fozas mapour1,mapour2, hvm etc…

Et contrairement à ce qu’avance lekivy, les lièvres, pas qu’en marathon, mais dès le 800M, sont là pour accélérer la cadence et surtout donc pour avoir des temps pour vaincre un record, du monde de préférence. Les lièvres sont payés pour courir vite et pas pour éliminer les autres, cette tactique existe, mais au sein d’une équipe, ou pour un pays contre un autre (Kenya contre le reste du monde, Ethiopie contre reste du monde etc…)

L’idée pour ces vautours, est surtout de se faire connaître à nouveau, de dire qu’on existe, et ainsi comme l’a écrit Midabetsy avoir un poste ministériel.

Pour aniba, la campagne n’a pas commencé, Pourquoi dévoiler tout au risque que les autres vous piquent vos idées ? Sinon, je suis globalement d’accord avec vous, notamment pour les convictions politiques et l’immixtion des religions depuis 2009,… et pour cause,

C’est vrai que , les familles qui dominent depuis la colonisation ont un but elles doivent avoir un représentant au sein du pouvoir, la famille Marson est un exemple, chez le paresse, vous allez avoir le Ratsy Iraka,vous avez Roland, Pascal Velonjara (père de Céline et Hortense), Raveloson.
Famille Tsiranana, la fille est la femme de Francisque Ravony.
Famille Zafimahova : La fille d’Antoine Z., Thérèse épouse Zafy

Selon Fremigacci :
« En réalité, l’idéologie officielle n’a qu’une importance secondaire, elle n’a qu’une fonction de technique d’accès et de maintien au pouvoir, et de couverture vis à vis de l’étranger. Elle est d’ailleurs exprimée en termes suffisamment flous pour permettre de faire n’importe quoi, que ce soit sous le « socialisme malgache » du pragmatique Tsiranana ou sous le socialisme tiers-mondiste militant de Ratsiraka qui, avant de le jeter par-dessus bord en 1985 presque du jour au lendemain pour revenir au libéralisme du FMI, donnera en exemple le Djoutche de Kim Il-sung à des concitoyens qui se demanderont jusqu’au bout ce qu’il pouvait bien vouloir signifier. L’idéologie fumeuse du « Grand Leader » coréen, suscitait d’ailleurs, en privé, devant les coopérants
français, les railleries des proches conseillers du président qui avaient fait le voyage de Pyongyang. Ratsiraka était en fait un cynique pour qui seule comptait la pérennisation de son pouvoir. On peut dire que depuis 1960, Madagascar a changé d’idéologie officielle tous les dix ans, et que, outre la versatilité, la faiblesse des convictions idéologiques est une caractéristique de la classe politique malgache. L’image d’un Monja Jaona révolutionnaire maoïste (en réalité, un prophète nationaliste farouche) est une création de ses fidèles qui ont voulu lui donner une stature internationale (Raison, Roy, 2010, chap. 9, p. 253-276). »

Ceci dit, ce n’est pas si verrouillé que ca, Car sinon Ra8 n’aura jamais vaincu Ratsy Iraka, Raja(k)o n’est –il pas une nouvelle tête du moins en 2013 ? Pareil pour Andry en 2008. Ce ne sont pas des enfants de politiciens issus des grandes familles depuis le XIXès, contrairement à certaines idées reçues.

En politique, c’est toujours une minorité qui gouverne à la place de la majorité, la démocratie, c’est une délégation temporaire de pouvoir à une minorité, dans les pays pauvres, ont fait de la politique pour s’enrichir, dans les pays riches, c’est les riches qui décident pour les autres.

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