On ne peut qu’encourager la diversité des candidatures, cela ne pourrait que donner une impression de pluralité, d’une vision politique, pourtant, monocorde, du pays, mais, en dehors des bonnes intentions, affichées, la réussite de ces démarches, est sans avenir .
Mais, le problème, majeur, réside dans le constat, affligeant, qu’il n’y a pas de véritables projets politiques, en dehors de la sempiternelle aspiration, au développement, que chaque postulant psalmodie, jusqu’à, plus soif.
Les jeux sont, déjà, faits, tandis que ces figurants donneront à cette élection un petit goût, factice, de brassage des projets, dont l’issue, fatale, sera, pourtant, sans surprise, ni renouvellement.
Notre démocratie vit des temps difficiles, parce qu’elle est, outrageusement, falsifiée, en faisant croire à une possible ouverture, vers un mode de société, nouveau, qui, dans sa réalité est, déjà, verrouillée par les clans, possesseurs de l’autorité et du pouvoir de l’argent.
Présentée de la sorte, cette élection capte l’attention, sans qu’elle puisse apporter de réels bouleversements dans un milieu politique, dont, l’opportunisme et le conservatisme resteront, ses seules valeurs.
En multipliant les projets de candidatures, la politique menée jusqu’ici, montre ses grandes faiblesses, dans laquelle, le notable s’engouffre pour dénonçant, implicitement, la maigreur et l’aléatoire des projets des ténors, déjà, en campagne.
Le recours, inquiétant, à la religion, marque, aussi, une certaine dérive de nos sommités, pour un discours qui rappelle celui des sermonnaires, mais, dans le pays de l’eldorado religieux, quoi de plus normal que cet emprunt fréquent,hypnotiseur des foules et de leurs consciences.