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4 août 2018 à 16:01 | aniba (#10369)

Les lampistes, voir les acteurs, voués aux rôles, plus que secondaires, se pressent, déjà, pour porter leur candidature de l’éphémère, du dérisoire, de l’anecdotique, comme une sublime, heure de gloire d’une vie politique, faites de demi-tours, à chaque kermesse.
Faire croire, à cette mascarade dans une multiplicité, factice, de prétendants pour prouver, que Madagasikara serait une « vraie » démocratie, ne pourrait qu’abuser, les plus naïfs, d’autant que les bulldozers, de la coulisse, sont en phase, de faire monter la pression d’un système qui court à sa répétition.
Le tenant du titre, lui, n’a pas encore fait valoir ses intentions, trop occupé aux dernières manigances de coulisse, sauf que, tout concorde pour qu’il brigue un nouveau titre, tel un boxeur, présomptueux, à l’avant-veille, de son combat de trop.
Les encartés, eux, prient pour sa victoire, comme les hommes du Kalahari, croyant à la pluie, mais, il faut toujours laisser aux psychotiques, leurs illusions, dégoulinantes de leur profonde addiction.
Ceux, qui croiront que l’abondance des candidatures devrait être un gage de bonne santé démocratique, spontanée, se trompent, lourdement, car, l’accumulation des postulants donne, au contraire, une impression de fourre-tout, où l’essentiel est rangé dans les tiroirs : la rigueur et l’autorité de régulation de cette campagne donnent le tempo à un débat public qui s’annonce, des plus confus, au sein flasque, d’un marigot de promesses, intenables .
Le peuple, comme il en a la triste habitude, sera, une nouvelle fois, grugé, par ce monde politique, sans scrupule, qui ne se présente que pour défendre et conserver les intérêts de son jardin privé, aux besoins, énormes.
Les mandatés de nos principaux candidats chantent, déjà, les louanges de leur gourou, en osant parler au nom d’un peuple, bâillonné, à l’image de ce que sera l’avenir : un état présidentiel et une dérive de cour.
L’euphorie du changement devient un toc, relayé par des partisans, convaincus avant, même que les discours résonnent à l’unisson du miracle, promis, et, ainsi, nous, voici, désormais, immergés dans ce que nous savons le mieux faire : prévoir un avenir que nous ne maîtrisons pas.

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