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11 juillet 2018 à 16:24 | papangue (#9623)

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http://www.agter.org/bdf/fr/corpus_chemin/fiche-chemin-326.html

« Les investisseurs étrangers déjà bénéficiaires de permis d’exploration sont nombreux : Allemand Tantalus pour les terres rares, Indien Varun pour l’or et le platine, Chinois Mainland Mining pour l’ilménite et WISCO pour le fer, Thaïlandais Pan African Mining pour l’uranium, Australien Toliara Sands Project pour l’ilménite, pour ne citer que ceux-là. Certains se sont organisés en joint-venture, l’association la moins connue étant celle entre les sociétés chinoises «  de pétrole de Daqing  » avec le groupe indien Varun.

Plusieurs mines sont déjà en cours d’exploitation. Le site le plus ancien est celui de Fort-Dauphin, où la société QIT Madagascar Minerals (QMM), filiale de la compagnie anglo-australienne Rio Tinto, basée au Canada, extrait l’ilménite. La société QMM est détenue à hauteur de 80% par Rio Tinto et de 20% par l’Etat malgache. Ambatovy S.A., une association des Canadiens Sherritt et SNC Lavalin, du Sud-Coréen KORES et du Japonais Sumitomo, exploite le nickel et le cobalt du côté de Moramanga et Tamatave, et «  est en passe de devenir l’une des plus grandes mines de nickel latéritique au monde  » selon le Rapport de développement durable 2012 de l’entreprise.
La société chinoise Mainland Mining, a commencé à exploiter l’ilménite du côté de Fénérive-Est et s’est rendu célèbre par un début d’extraction du côté de Manakara avant d’avoir obtenu le permis correspondant et sans même avoir effectué une étude d’impact environnemental, pourtant requise par le décret sur la mise en compatibilité des investissements avec l’environnement (MECIE). »

http://www.jeuneafrique.com/mag/373146/economie/mines-madagascar-ile-aux-tresors-a-fort-potentiel/

« Longtemps informelle, la filière aurifère s’est récemment professionnalisée : 40 000 cartes d’orpailleur ont été distribuées, et quelques groupes étrangers commencent à venir prospecter, avec plus ou moins de succès. De juin à octobre, de violentes manifestations orchestrées par la population locale contre la mine d’or de Soamahamanina (Centre), dont les autorisations avaient été délivrées pendant la transition, ont contraint la société chinoise Jiuxing Mines à renoncer temporairement à son exploitation.

La mise en production des gisements d’uranium d’Antsirabe, dans les Hautes Terres (Centre), et de Tranomaro Amboasary (Sud) est prévue pour 2018. L’État se veut particulièrement vigilant concernant leur exploitation, assurée par le consortium indo-pakistanais Pan African Mining (PAM). L’Office des mines nationales et des industries stratégiques (Omnis) en sera d’ailleurs actionnaire à hauteur d’au moins 20 %.. »

Selon le magazine Geo

« 800 milliards de dollars : telle est l’estimation du potentiel total des ressources minières nationales. Les exportations de nickel et de cobalt, notamment, pourraient tirer vers le haut les revenus du pays. »

Banque Mondiale :

http://documents.worldbank.org/curated/en/792221468189847561/pdf/100345-WP-P131522-mining-research-summary-Box393222B-PUBLIC-FRENCH.pdf

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