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11 juillet 2018 à 16:23 | papangue (#9623)

HI all,

Tsisdinika & St-jo

De Tsisdinika

« Eh bien non. Quand les entrepreneurs, contrairement à ces « initiés » (genre experts de l’IEM ?) disent que les prétendues richesses naturelles de Madagascar, après études et analyses, ne sont pas si eldoradesques, personne ne les écoute, ou plutôt, personne ne veut les écouter.
Si tant est que nous possédions (déjà) ces richesses mirobolantes, en bon chasseurs-cueilleurs, qu’est-ce qui nous empêcherait donc de les saisir ici et maintenant ? Nous quitterions de facto la cinquième place des pays les plus pauvres pour truster le haut du classement mondial. Simple non ? Mais Madagascar n’est pas que de vanille et de litchi sinon ce serait la belle vie. »

« Et la pauvreté, c’est pas un bail super-emphytéotique qu’elle a pris elle ? À croire que la pauvreté fait partie de la tradition ici, et inversemment. Evidemment, la plupart des activistes du Collectif Tany sont des Gasy d’andafy qui ne sont pas touchés, sauf dans leur estime de soi, par la pauvreté à Madagascar. En agitant des principes grandiloquents de sacralité du tanindrazana et que sais-je, c’est plus un manière pour eux de se sentir encore Malagasy dans l’âme...Et si vous veniez investir tous les millions, que dis-je les milliards, accumulés là-bas, le problème serait réglé, non ? Plus besoin de bail, vu que vous êtes des Gasy qui ne céderont ni hypotèqueront la terre des ancêtres. »

D’abord, M/car est un pays où l’on craint pour son investissement, lire rapport Coface.
http://www.coface.com/fr/Etudes-economiques-et-risque-pays/Madagascar
Ceux qui reviennent ou viennent ne sont pas toujours bien accueillis, et pour cause, ils vont essayer de tout remettre en question (organisation, gabegies, corruption, insécurité, etc…)

Il y a aussi une méfiance réciproque du coup.

Vous oubliez les sommes trébuchantes envoyés par la Diaspore au pays !

Surtout, c’est au niveau de l ‘Etat ou collectivité que cela se joue et non au niveau des individus, Pour les grands investissements, car ce qui manque terriblement c’est la structure, ce n’est pas avec 400 eur par mois que cela va se faire.

Mais, le problème global est que c’est de l’accaparement de richesses des pays pauvres, surtout africains, d’autant plus que ces entreprises profitent de la faiblesse de la gouvernance des pays africains et aussi l’impact environnemental non maîtrisé par les exploitations sauvages et minorés par les multinationales occidentales et chinoises.

Sur les richesses minières, je suis très étonné de votre vision des choses, cela contredit les informations données par des sources différentes mais convergentes RFI, la Banque mondiale, jeuneafrique, la Coface :
Madagascar Points forts
« Importantes réserves minérales (pierres précieuses, nickel, cobalt) et pétrolières.
Potentiel du secteur agricole, premier producteur mondial de vanille
Développement du secteur touristique
Dette publique majoritairement à conditions concessionnelle »

RFI :
http://www.rfi.fr/afrique/20110708-gisement-minier-exceptionnel-decouvert-madagascar

C’est un gisement de 266 millions de tonnes de sable de minéraux lourds que Varun dit avoir découvert. Zircon, titane, thorium, tungstène, terre rare, mais aussi diamant, saphir, ou grenat : voilà ce que pourrait recéler ces 62 km² situés à l’extrême sud de Madagascar. Dans cette zone, Rio Tinto extrait déjà de l’ilménite, un minerai de titane servant à fixer la couleur blanche.

Mais quand les ressources de ce site sont évaluées à 35 millions de tonnes pour 40 ans d’exploitation, la société indienne parle elle de 221 millions de tonnes d’ilménite. Bien sûr, le chantier ne va pas démarrer tout de suite. L’investissement pour ce genre de projet se chiffre en milliards de dollars, et le régime de transition n’est pas censé engager le pays sur du long terme.

Reste que si le sol malgache est extrêmement riche et suscite l’intérêt grandissant des compagnies minières, en surface, la valeur de la faune et la de flore endémiques de la Grande Ile est tout aussi inestimable. Et le développement de l’industrie extractive inquiète forcément les environnementalistes

A suivre ...

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