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28 novembre 2017 à 17:37 | RAMBO (#7290)

Sans prétendre détenir « la » solution, il est possible de proposer une dernière hypothèse. Ce qu’incarne Voltaire, dans ses contrastes et ses contradictions, il se pourrait bien que ce soit tout simplement... la France, dans ce qu’elle a simultanément de grand et d’ignoble. Il faudrait alors envisager que la France soit à la fois universelle et xénophobe, tolérante et excluante, égalitaire et bornée. Sans doute est-ce là une éventualité peu agréable à entendre, et encore moins à creuser. Pourtant, nos récentes campagnes électorales semblent avoir confirmé cette image paradoxale. La plupart du temps, nous nous employons assidûment à l’éviter, préférant ne penser qu’une seule face de la France. Le miroir que nous tend Voltaire, avec son tain parsemé de vilaines taches noires, est peut-être là pour nous rappeler la situation compliquée de la pensée française. Cette situation resterait en fait, pour l’essentiel, à penser. Si c’est le cas, est-il si étonnant qu’on ne lise plus vraiment Voltaire ?
Misogyne

" Plus faibles, les femmes sont plus douces.
Les femmes étant plus faibles de corps que nous ; ayant plus d’adresse dans leurs doigts, beaucoup plus souples que les nôtres ; ne pouvant guère travailler aux ouvrages pénibles de la maçonnerie, de la charpente, de la métallurgie, de la charrue ; étant nécessairement chargées des petits travaux plus légers de l’intérieur de la maison, et surtout du soin des enfants ; menant une vie plus sédentaire ; elles doivent avoir plus de douceur dans le caractère que la race masculine. «  » Dictionnaire philosophique « , article » Femme ", 1764.
Homophobe

« L’homosexualité, une infamie. Cependant, malgré ces idées si éloignées de nos opinions et de nos moeurs, ce vice était regardé chez les Grecs comme une débauche honteuse toutes les fois qu’il se montrait à découvert et sans l’excuse de l’amitié ou des liaisons politiques. Lorsque Philippe vit sur le champ de bataille de Chéronée tous les soldats qui composaient le bataillon sacré, le bataillon des amis à Thèbes, tués dans le rang où ils avaient combattu : » Je ne croirai jamais, s’écria-t-il, que de si braves gens aient pu faire ou souffrir rien de honteux. « Ce mot d’un homme souillé lui-même de cette infamie est une preuve certaine de l’opinion générale des Grecs. »
« Dictionnaire philosophique », article « Amour socratique », note 7, 1764.
Mahomet imposteur

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