Visiblement, la transition est bien moins propre sur elle, qu’annoncée, dans sa manière de concevoir la rénovation qui s’apparente, davantage, à une purge, qu’à un simple rafraîchissement du personnel, sensé, assurer la continuité de l’état ..
Difficile dans ces conditions, particulières, de parler d’un réajustement qui évoque, davantage, une coupe, réglée, dans un objectif, inavoué, d’installer un personnel, aux ordres, à des places, jugées, stratégiques, politiquement et économiquement ?..
Au vu de l’importance de ce turnover, on peut penser qu’un certain nombre de ces nouveaux représentants faisaient, déjà, partie, de la précédente équipée, d’une manière ou d’une autre !.
Cette manière de procéder est-elle le fruit d’une réflexion, interne, ou serait-elle inspirée par le nouveau partenaire qui, lui, est un expert, incontestable, avec ses méthodes, particulières, de mise au pas de sa propre société ?.
La question mérite d’être évoquée parce qu’il semble que la romance, entre militaires et fauteur de guerre, soient, désormais, plus qu’un secret de polichinelle avec des avant-goûts, prometteurs..
D’autant, qu’avec le temps, la junte prend de l’assurance, et, inévitablement, de l’arrogance en se permettant, tout ou presque ?..
Le climat général prête, forcément, à ces dérives, autoritaires, dans la mesure, où, aucune voix ne s’élève pour dénoncer ces abus de pouvoir qui se dessinent dans une vision, très partiale, avec une gouvernance qui s’inscrit, résolument, sur la lignée d’une doctrine, versée, aux seuls intérêts, en cours de monopolisation du pouvoir ..
Le pays ferait-il, désormais, partie du club, fermé, des pays sahéliens, convaincus que leur avenir n’est plus celui, prêché, et échec et mat, d’hier ?..
De toute évidence, l’idée a fait son chemin parmi ces militaires qui comptent rénover, en installant leur idéologie, en pensée unique, en faisant pencher le balancier dans l’autre coté, que, celui, imposé, hier, et dont, ils auraient pris par « altruisme », la relève, pour « combler un vide » !
Instaurer de la sorte, une gouvernance, à la godille, dans un sens, puis dans l’autre, est la meilleure manière, au mieux, pour faire du surplace, au pire, de régresser !..
C’est dans ce climat du jeu de chaises, musicales que s’annonce une rénovation qui perd, progressivement, de sa substance parce qu’elle s’attache, essentiellement, à placer de nouveaux courtisans, au détriment de réformes, plus profondes et surtout, plus délicates à mener à son terme, touchant au système, même du fonctionnement de la société..
Devenir réformateurs, en ayant bénéficié, de toutes les largesses, d’hier, et que l’on condamne désormais, ne permettra pas de changer les choses, mais, de les accommoder, différemment…dans la continuité et le profit !.