En ce qui concerne Rakotoarisoa Alban et Raharinirina Florence, personne ne peut nier qu’avant même la contribution de la Gen Z, ces deux personnages étaient à l’origine de la lutte et mouvement populaire ayant abouti à la fuite du truand français et criminel notoire qui avait dirigé et pillé Madagascar.

On ne peut que les remercier et leur souhaiter de fructueux résultats dans l’accomplissement de leurs missions respectives, et cela sans devier des objectifs essentiels de la Refondation de la République.

Pour les restes, la situation commence à s’éclaircir progressivement, Siteny et le parti HVM ainsi que l’ombre de Hajo Andrianainarivelo trustent l’entourage et les prises de décisions du Colonel et de ses quatre acolytes. Il a fait son choix et il en est entièrement responsable de ses actes.

Mais une motivation sournoise apparaisse en surface et parfois, elle est renforcée par les actes entrepris, il faudra le dire quand même puisque l’évidence ne peut plus être dissimulé pour longtemps : le Colonel a une ambition présidentielle !

Au cours de l’histoire politique du pays, la Province de Toliara est la seule qui n’a jamais eu parmi ses enfants quelqu’un(e) siégeant à la magistrature suprême du pays : Mahajanga avec Tsiranana, Antsiranana avec Zafy, Toamasina avec Ratsiraka, Fianarantsoa avec Rajoelina, et Antananarivo avec Rajaonarimampianina et Ravalomanana.

Florent, Michael et Siteny, fils de la Région Sud du pays œuvrent dans ce sens et s’y préparent, quittent à faire des alliances contre nature...

Et l’objectif essentiel de Refondation de la République en porte les conséquences et marques : il est relégué au rang du décor étant donné que les résultats attendus de la Refondation ne pourraient plus permettre l’avènement d’un puissant président de la République omnipotent et demi-dieu puissant et pouvant « recapturer » l’Etat...

Le HVM, le MMM, Siteny, et surtout le Nabab chasseur de la HCC, tous des transfuges de chez le TGV/IRMAR/ARMADA de Rainilaingarivony Rajoelina, Calife français pilleur et criminel invétéré...

Le rétropédalage opéré est stratégique et bien calculé... l’ambition commence à prendre le dessus...

Et les 28 disparus de la lutte ainsi que les centaines de blessés dans tout ça ?

N’oubliez jamais, surtout n’oublie pas, que l’acte final de la lutte ayant abouti à la fuite de Rajoelina, de Ntsay et Ravatomanga avait eu lieu à Antananarivo, Ialamanga fahizany, et le sang d’Antananarivo ne peut être versé impunément, et cela depuis le grand Andrianjaka au XVII ème siècle...

A demi mot, on se comprend...