Vite dit

 Le Fonds monétaire international (FMI) est prêt à allouer rapidement un financement pour la relance de l’économie du pays a déclaré le président de la République. Ce qui, à son avis, est un signal fort de sa determination et de sa confiance à notre endroit car le FMI déroge ainsi à un processus normal qui privilégie la surveillance et le contrôle économique et financier pour venir aider le pays. Le président Rajaonarimampianina n’a pas indiqué le montant du portefeuille alloué par le FMI pour cette aide que l’on peut dire d’urgence.

 À bien comprendre les propos du président de la République lors de sa mission aux États-Unis, la diplomatie malgache est axée sur la recherché des investisseurs pour la relance économique. Pour ce faire, il faut, a-t-il expliqué, respecter et démontrer que le pays observe rigoureusement un état de droit, donc une justice impartiale et lutter contre la corruption. À propos de cette lutte contre la corruption, l’organe en charge de ce combat de longue haleine aura toute la latitude et l’indépendance totale dans la conduite de sa mission.
Transposée dans les différents secteurs d’activité, cette politique va-t-elle se traduire par la poursuite de l’actuelle politique minière ou de la politique adoptée par le régime Ravalomanana en matière d’investissements dans le secteur tourisme – des politiques qui attirent les investisseurs en octroyant des avantages et privilèges pour les mettre en confiance.

 Le Comité de Réconciliation malgache (FFM) est enfin en train de rejoindre l’idée que promeut depuis toujours le comité pour le Grand Pardon. Nary Ravony et Raymond Ranjeva qui ont toujours véhiculé cet aspect du processus de sortie de crise doivent bien rire sous cape quand les religieux du FFM ont avoué que le FFM va s’atteler d’abord à la rÉconciliation entre les médiateurs ou entre ceux qui prétendent réconcilier les Malgaches.