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Transport

Sécurité routière

Vers une politique répressive

jeudi 10 février 2011 | Mona M.

Des taxis-brousses surchargés, sans essuie-glaces et munis de freins défectueux transportent chaque jour des centaines de personnes d’une ville à l’autre. Dans certains cas, ce sont même des camions qui ont été transformés en autobus de fortune et accueillent jusqu’à 90 passagers, le tout dans le mépris le plus absolu des normes et des lois. Sans compter les fois où des passagers voyagent debout à l’extérieur du véhicule, accrochés tant bien que mal au bastingage, et celles où le véhicule roule sans la moindre carte grise.

Et la conséquence, inévitable, est le nombre et la gravité des accidents de la circulation sur les grands axes routiers (et les autres). Qu’un camion surchargé verse sur le flanc et l’on ne compte plus le nombre des morts et des blessés.

Face à cette situation, l’Agence des Transports Terrestres (ATT) a rencontré les chefs de région et les membres du Congrès de la Transition pour les convaincre d’augmenter la répression. Les contrôles inopinés de la police routière devraient donc se multiplier dans les prochaines semaines.

L’ATT a cependant reconnu que la répression n’était pas tout. En effet, au sein des coopératives, les lacunes quant à la connaissance de la législation routière sont nombreuses. Aussi, une formation sur le code de la route à l’adresse des chauffeurs et convoyeurs est-elle prévue pour le mois de mars.

6 commentaires

Vos commentaires

  • 10 février 2011 à 11:29 | Albatros (#234)

    les gens de la « haute » auront ils le droit d’ avoir leurs gardes du corps sur les marche-pieds de leur Hummer et autres 4x4 ?

  • 10 février 2011 à 13:08 | che taranaka (#99)

    Quelqu’un m’a dit que quand les DIRIGEANTS sont milliardaires leurs concitoyens sont misérables...

    Il ne suffit pas de réprimer ;il faut donner aussi l’exemple les propriétaires des bus ne font que reproduire leur environnement administratif et politique l’INJUSTICE !!!!

    Tout comme les autres ces propriétaires volent les passagers car la prestation octroyée est loin d’être à la hauteur des prix de tickets...mais les vahoakas ont-ils le choix ?

    Tout ceci est à l’image de notre société actuelle et il est temps de mettre la charette dans le bon sens à commencer par CEUX QUI SE DECLARENT NOUS GOUVERNER !!!

  • 10 février 2011 à 19:12 | FIPOZ (#2162)

    Je relève donc qu’il y a de nombreuses lacunes concernant la législation routière et pourtant on conduit des véhicules avec passagers …. Ainsi les accidents mortels sont vite expliqués et qu’il y aurait lieu de donner une formation.
    C’est effarant de lire ce genre de choses ! Si cet exemple semble anodin et que dire de tout le reste pour « conduire » un pays ? Il y a de quoi avoir des frissons. Pardon pour ce parallèle mais c’est comme mettre la charrette avant les zébus.
    Toute ressemblance n’est que roman, juste une petite égratignure pleine de malices.

  • 10 février 2011 à 21:22 | ASSISE (#1505)

    POURQUOI ? Pourquoi notre parc automobile dans le transport public n’évolue t-il pas ?

    La répression est une mode malagasy (loi du plus fort), du moins au jour d’aujourd’hui.

    Le PM(HAT) de passage à Maurice propose cette Petite Ile comme modèle (à copier), il n’y pas à rougir, d’ailleurs « Résidence des résidents » en est l’exemple.

    Copier pour copier, la stabilité et la démocratie en sont aussi parmi d’autres spécialités mauriciennes, il n’y pas à rougir je vous le dis, COPIONS.

    Vive la réussite mauricienne

    OUPS, désolé pour Ma Grande Ile

  • 11 février 2011 à 14:18 | IMPART (#3287)

    Les gens vivent avec les moyens du bord ! c’est le système D mon pauvre interlocuteur !

    • 12 février 2011 à 14:48 | joker (#5271) répond à IMPART

      Un peu facile le titre partisan et racoleur...
      Cette situation en réalité à toujours été (hélas), oui les gens font avec les moyens du bord, disons avec ce qu’on leur offre et sans autres choix possibles. C’est comme ça aujourd’hui, c’était comme ça sous Raval, c’était aussi comme ça avant lui et depuis bien longtemps. C’est le cas aussi dans tous les autres pays pauvres de la planète.
      Quand un gouvernant « quel qu’il soit » tente de vouloir changer un peu les choses, il se voit opposer systématiquement un refus, une opposition, la colère. On l’a constater dans beaucoup d’autres tentative d’un tant soit peu de régulation. Alors au final quoi ? Soit on légifère et on passe outre les protestations jugées de mauvaise foi, soit on ne fait rien. Il serait temps de faire et de cesser de palabrer, ne croyez vous pas ?? grand temps !

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