Le moment est venu pour remettre en question notre véritable politique culturelle. Pour apporter la lumière sur ce point, Patrick Ramiaramanana a évoqué une nécessaire collaboration dans le partenariat public-privé...
• Madagascar Tribune : Que pouvez vous dire en matière de politique culturelle dans le pays ?
Patrick Ramiaramanana : Il existe déjà une démarche entreprise sur ce plan. Il s’agit de nous approcher des structures considérées comme la base d’une politique culturelle au sein de la société.
• Peut-on savoir de quel type de structures parlez-vous ?
La seule chose que je peux dire, c’est que les collaborations public-privée se sont considérablement intensifiés ces temps-ci dans le domaine de politique culturelle pour que nous puissions espérer une fructification bientôt proche... Ce partenariat aura comme mission d’inciter, voire d’encourager les différentes activités ou manifestations culturelles...
• Mais y-a-t-il déjà des choses concrètes, notamment dans le domaine de la langue que vous pouvez considérer comme le fruit de cette politique du ministère ?
Une sorte d’équipe nationale d’accordéonistes est déjà constituée actuellement. Un véritable concours a été organisé dans ce dessein.
Mais à part la promotion de la langue malgache dans le cadre de l’année internationale des langues par l’Unesco, le ministère axe ses efforts dans la restauration des patrimoines culturels du pays, entre-autres le Rovan’Ambohimanga....