Un postulant à un emploi s’est fait prendre en joignant une fausse attestation de réussite au baccalauréat à son dossier de candidature. Il a utilisé l’une des photocopies légalisées de l’attestation de son grand frère, lequel a décroché son diplôme en 2002. Le faussaire n’y est pas allé par quatre chemins. Leur nom de famille, leur adresse et même leur lieu de naissance étant identiques, il a tout juste gommé le prénom de son frère pour le remplacer par le sien au stylo noir, de même pour la date de naissance. Le service des ressources humaines qui a découvert le pot aux roses indique que le falsificateur prétendait à un poste d’agent de sécurité. Cette histoire s’est produite dans une société à Talatamaty, la semaine dernière.
Procès
Après réception de son dossier, les responsables l’ont informé qu’ils le contacteraient incessamment pour entretien. En consultant les pièces, ils ont constaté que l’attestation en question était falsifiée. Alors qu’ils se sont contentés de rejeter le dossier, le faussaire a jeté de l’huile sur le feu. Au terme d’une semaine d’attente, il s’est rendu au bureau de recrutement pour demander pourquoi il n’a pas été contacté alors qu’il répond aux profils exigés. Il a perdu sa langue lorsque le chargé de recrutement a éclairé sa lanterne. Ce dernier l’a avisé qu’il peut être poursuivi en justice pour « faux et usage de faux ». Pris au dépourvu, il a prétexté un besoin urgent pour prendre la clé des champs.
