Comment ne pas saluer cette victoire, celle d’un homme- Barack Obama-, celle de son équipe de campagne, celle de son parti, -le parti Démocrate-, mais aussi celle de tout un pays. On l’a dit et redit cette élection fera aussi ressentir ses influences bien au delà des frontières U.S. Cette victoire soulève une folle envolée d’espoir né tout d’abord du programme du candidat Obama, né du contexte particulier d’une crise comme le monde n’a jamais connu, mais aussi né des supputations et des déductions des uns et des autres. De Chicago à New York en passant par tous les états américains la nuit du 4 novembre, celle de l’apparition des résultats du vote, a multiplié et cristallisé les déclarations enthousiastes sur un lendemain de changement.
Mais cet espoir est aussi en Afrique, en Amérique centrale et du sud, en Europe et partout ailleurs où l’on ressent le poids des Etats-Unis sur l’échiquier international.
Les lendemains auront à juger l’homme sur ses actes mais également par rapport à l’attente de tout un peuple, de tout un pays et du monde en général. Il est courant qu’un nouveau dirigeant au cours de ses premiers pas au pouvoir confirme tout le bien que l’on mettait sur lui mais aussi fasse apparaître les premières déceptions, les frustrations petites et grandes.
Madagascar, à titre d’exemple, a connu dans sa récente histoire les hauts et les bas du passage du rêve à la réalité. Puissent les Etats Unis devenir le moteur d’un réel changement en Amérique mais aussi dans le monde.