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Antananarivo | 09h11
 

Reportage

La Nationale 7

Une route et des paysages à découvrir

vendredi 27 juillet 2007
Les contreforts de l’Isalo, rappelant les montagnes du Texas.
(Cliquer pour agrandir)

Si les responsables politiques malgaches pensent qu’il est temps que le pays développe le tourisme local, Tuléar constitue une destination de choix. En effet, à l’heure actuelle, ce sont les touristes internationaux qui plébiscitent la région alors que les Malgaches ont tout intérêt à mieux la connaître.

Dans tous les cas, plus d’un sont unanimes à affirmer que voyager sur la Nationale 7 en direction du Sud constitue une expérience unique. Distante de près de 1.000 kilomètres de la capitale, « la ville de soleil » constitue une attraction unique. Déjà, en sortant de la région d’Analamanga, le voyageur peut admirer la beauté des Hautes-Terres avec ses collines et ses valons encastrés.

A une centaine de kilomètre, on reste émerveillé par le Vakinankaratra et ses champs de cultures. Un coup d’œil sur les alentours indique qu’on est dans la première région économique de Madagascar. Dans les champs, on peut admirer différentes cultures (maraîchères, rizicultures, oléagineuses…). Bien sûr, un détour dans la ville d’Antsirabe est conseillé par tous les opérateurs touristiques. Actuellement, c’est quasiment la première ville industrielle de Madagascar avec ses usines comme la Cotona, Star, Tiko…

Vakinankaratra

En quittant la Vakinankaratra, le voyageur entre dans une autre région toute aussi intéressante : le Betsileo. Plus d’un affirment qu’on se sent en Asie du Sud-Est avec ses rizicultures en étages, un véritable jardin à grande échelle. Plusieurs localités sont à découvrir telles qu’Ambositra avec son artisanat, Ambohimasoa et sa halte de nuit et enfin Fianarantsoa, la réplique grandeur nature d’Antananarivo. La capitale Betsileo est célèbre pour sa gare menant vers le Sud-Est et ses deux villes : la basse et la haute. On peut y admirer son énorme cathédrale gothique qui laisse penser que cette ville est un des foyers les plus importants du catholicisme malgache. Une ballade en pousse-pousse ne sera pas un luxe dans cette ville pittoresque tout en étant moderne.

En quittant Fianarantsoa, on peut admirer le haut plateau d’Ihorombe. Sans doute, un Américain se croirait être dans la région texane. D’ailleurs, le bœuf n’y manque pas. Mais ce qui est fascinant dans cette contrée, c’est l’impression d’espace. On peut aller sur des dizaines de kilomètres sans voir un village ou un voyageur. Un lieu où la méditation signifie quelque chose. A quelques kilomètres d’Ihosy, on arrive à Ilakaka, la capitale mondiale du saphir. Selon les statistiques officieuses, c’est la commune rurale la plus riche de Madagascar et qui brasse plusieurs milliards d’ariary par jour. Tout « biznessman « qui se respecte se doit d’avoir ses entrées dans cette ville…

Tuléar

Dernière ville avant d’arriver à Tuléar, Sakaraha. Autrefois, c’était une localité que certains jugeaient comme « perdue au milieu de nulle part ». Mais depuis la découverte du saphir et le boom économique qui l’a accompagné, elle est devenue une plaque tournante des affaires. C’est un lieu de rencontre où toutes les populations du sud divergent. La diversité est le maître-mot quand on y arrive.

Enfin, à l’autre bout de la Nationale 7, Tuléar avec son climat particulier. C’est une ville basse et étendue, blanche et lumineuse, où la pluie est rare et le soleil quasi-permanent. Son charme suranné saura vous séduire avec ses larges rues fréquentées par de nombreux pousse-pousse aux couleurs bigarrées.

Il faut découvrir les anciennes villas alanguies derrière leurs vérandas ou les bâtiments imposants à l’architecture coloniale. Mais Tuléar, c’est cette jeunesse qui circule à bicyclette, ses vendeuses de brochettes, ses milles petits métiers et son bazar (marché) animé tôt le matin, son port bordé d’une plage où pirogues et goélettes, sont au mouillage.

Son rythme nonchalant saura séduire ceux qui viennent profiter du temps qui passe et découvrir une région encore authentique.

Recueillis par Alexandre L.

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